samedi 29 octobre 2016

JEAN-FRANÇOIS


Si le petit est Jean,
François est le grand ;
Si le premier est lieutenant,
Le second est patronnant ;
Si le premier est droitisant,
Le second est gauchisant,
Mais les deux sont équivalents,
De François et de Jean.
Je connais du premier
Ce qu'on sait du second,
Car Jean est tout entier
Affilié au patron,
Et tous les deux sont
Évidemment francs-maçons,
Mais chacun dans sa sphère,
Roulant toujours de concert.
Le premier du front-national,
Le second de l’internationale :
Il rallie tout le progrès
Et le premier lui soumet
Ceux qui sont en retard,
En arrière, les traînards.
Ainsi la cohésion se fait
Sans que rien n'y paraît.
Et ils préparent ensemble
La pastorale d'ensemble,
Celle de la grande unité
De toute l'humanité,
D'où le fait que tous deux,
Mais chacun en son lieu,
Furent choisis par le démon
Dans une révélation :
Cinquante-trois quatre-vingt-huit,
Trente-six soixante-huit.
Ils agissent de même façon,
Le premier dans la tradition
Le second allant de l'avant,
Étant des mêmes convents
« Nous votons en citoyens,
Mais non pas comme chrétiens ! »
Dit un jour le premier,
Parlant de sa communauté.
« De la pagaille et du bruit,
Affirme le second alors !
Tous dans la rue, dehors :
En avant la périphérie ! »
Mais que sont donc ces deux-là ?
De misérables apostats
De la Grande Apostasie !
Ils ne sont point catholiques ;
Mais deux misérables hérétiques
De la plus Grande Hérésie.
Tous deux servent le même Satan,
Mais chacun en son Vatican.
Leur doctrine est la même ;
Ils ont même stratagème ;
Leur but est identique
Qui est « d’écraser l’infâme »,
Soit l’Église catholique,
Comme disait l’infâme
Voltaire, leur grand ami
Qui les attend en enfer
Pour la grande fête y faire
Avec tous les plus grands impies.
La méthode du second
N’est qu’une application
De ce que fait le premier
Discrètement sans ébruiter.
Mais le second lève le masque
Et le premier se démasque.
C’est pourquoi en tous lieux
On ne parle plus que d’eux,
Le premier nationalement,
L’autre internationalement.
En connaissant le premier
Je connais le second :
Voyant faire le second,
Je comprends le premier
Parce qu’ils ont un même objectif
Qu’ils jugent très positif,
Qui est d’établir la religion
Des "vénérables traditions"
Dans une synthèse harmonique
Qui n’a plus rien de catholique,
Chacun y adorant son dieu
Dans un accord merveilleux.
C’est bien pourquoi l’un d’eux
Se proclamera Dieu
Lorsqu’au moment venu
Il se dira Jésus,
Ou alors en désignera
Un pour cet office-là.
En attendant ce jour,
Le temps suivant son cours,
Il finiront tous deux
Dans le soufre et le feu
S’ils ne reviennent tous deux
De leur haine envers Dieu.
Le premier est Jean Pataud,
L’autre, François Bergolio.


Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(06/04/2014)

1 commentaire:

  1. 1017- « Si l’Église supporte avec patience ceux qui mènent une mauvaise vie,
    elle rejette de son sein ceux qui ne croient pas. »

    (Saint Isidore de Séville)

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