mercredi 12 octobre 2016

RÈGLEMENT DES COMPTES DE LA PENSÉE UNIQUE


1. Jean XXIII

Jean XXIII, comparais
Et nous dis où tu es !
- Je suis pour mon malheur
Dans le grand radiateur
De Lucifer mon maître
Qui fit de moi un traître
Car j'ai renié ma foi
En devenant moderniste,
Me faisant rose-croix
Pour préparer l'Antéchrist,
Et c'est pourquoi j'ai convoqué
Une grande assemblée
Afin d'entériner
Tout ce qu'avait décidé
La sainte maçonnerie
Que j'ai si bien servie
Qui pour me récompenser
Sur le Trône m'a élevé
Par un procédé tout diabolique
Afin d'éliminer
L’Église catholique
À toute éternité.
Et tout a réussi
Parce que Dieu l'a permis.
Ils ont éliminé
Celui qui m'a précédé
Et ils m'ont élevé
Au suprême degré.
J'ai fait ce qu'ils ont voulu
Et à ma mort ils sont venus
Pour me conduire ici,
Dans les pleurs et les cris.


2. Vatican II

Vatican II comparais
Et dis-nous où tu es !
- Je suis dans l'assemblée des diables
Car nous sommes tous coupables
D'avoir alors apostasié
En nous laissant tromper
Par le supérieur inconnu
Qui se disait de Jésus
Le vicaire suprême,
Mais c'était un blasphème.
Nous nous sommes reposés
Sous son autorité
Pour pouvoir nous excuser,
Mais c'était un piège monté,
Et nous le savions bien,
Mais nous ne fîmes rien
Pour chasser ces deux infâmes
Qui ont ruiné nos âmes,
Préférant la tranquillité
Au début de la modernité.
Et nous avons trahi
Notre-Seigneur Jésus-Christ,
Nous, les Princes de son Église.
Et nous voyons maintenant
Toute la grande méprise
De notre aveuglement.
Oui maintenant nous payons
Toute notre trahison.
Mais l’Église se remettra
De cette tribulation-là
Qui est la Grande Tribulation ;
Mais nous, toujours nous souffrirons.

3. Paul VI

Paul VI, comparais à ton tour !
Es-tu dans la civilisation de l'amour ?
- Quelle civilisation de l'amour ?
C'était une de mes inventions
Que j'ai lancée un jour
Pour ma perdition.
Quand j'arrivai aux affaires,
Tout était bien préparé
Par cette Grande Assemblée
Qui gît avec moi aux enfers.
Le "subsistit in" ouvrit le bal,
Et continua le carnaval
Car tout était bien huilé
Pour la grande iniquité.
Seize documents d'enfer
Passèrent par mes mains,
Tous inspirés par Lucifer
Aux plus de deux mille nouveaux païens.
Après les avoir décrétés,
Je décris l'Homme de péché
Dans mon discours final
On ne peut plus anticlérical.
Je signai notre mariage
Avec le monde moderne ;
Alors ce fut le grand pillage :
À la lanterne, à la lanterne
Tout ce qui avait cours auparavant !
Ce fut le grand chambardement.
Je remplaçai le Saint-Sacrifice
Par une « nouvelle chanson » :
Tout passa par ma justice
Qui décréta l'abolition
Définitive et irréversible
De ce qui devait être invincible.
Je piétinai mon ennemie,
L’Église de Jésus-Christ
Qui se relèvera
Alors que moi je suis là
Depuis ce six août dix-huit heure
À hurler et grincer des dents
Sur mon éternel malheur
Au séjour des impénitents.

4. Jean-Paul Ier

Comparais, Jean-Paul Ier !
L’Église, l'as-tu relevée ?
- C'est bien tout le contraire !
Malgré que je susse le chemin,
J'ai fait tout comme mes confrères,
Et même j'allai plus loin.
Mais l'autre ne me laissa pas le temps
De ce que je méditais de faire
Car était arrivé son temps
Où à ma place il devait le faire.
Ils se sont débarrassés de moi,
Chose que je savais déjà
Qu'elle arriverait bien vite,
Et vous en connaissez la suite !
Après qu'ils m'eurent raccourci,
Je me précipitai ici
En compagnie de tous les mécréants
Qui pleurent et grincent des dents.

5. Jean-Paul II

Comparais à ton tour, Jean-Paul II !
Es-tu toi aussi dans le feu ?
- Hélas ! et je vous le fis voir
Dans un brasier un beau soir !
Cette image fit le tour du monde
Mais personne n'y a rien compris !
Bien plus, mon cher ami le monde
M'a placé au paradis,
Moi qui réunit les religions
Dans un nouveau panthéon
Pour bien accomplir Vatican II,
Oui moi, saint Jean-Paul II
Qui brûle avec saint Jean XXIII
Pour toujours dans ce lieu-là.
Et je fis plus que tout autre
Dans ma mission de faux-apôtre ;
Puis je préparai ma succession
Et j'imprimai ma direction.
Et je plane désormais
Au-dessus de tous mes méfaits
Pour montrer à mes successeurs
La direction de leur malheur.

6. Benoît XVI

Au Grand Jugement comparais,
Benoît XVI, et dis ce qu'il en est.
- Il en est que j'arrivai
Comme prévu à l'heure marquée,
Et je repartis pareillement
Comme l'ont voulu mes tyrans
Qui voulaient que je rameutasse
Ceux qui étaient encore dans la nasse.
Quand ma mission fut accomplie,
Je laissai la place à celui
Qui allait accomplir tout Vatican II
En bon disciple de Jean-Paul II.
Et, situation très inédite,
Je fus promu pape émérite
Pour me récompenser de mes services ;
Mais je sens sur moi la divine justice
Peser comme un poids terrible
Et pour me passer au crible.

7. François

François l'Anticlérical,
Parais au Grand Tribunal.
- C'est moi, c'est moi, c'est moi
Qui réduirai l’Église à bas,
Comme l'ont indiqué les trois coups de foudre.
Et je suis venu comme la foudre
Pour mettre tout à néant
Et réaliser le grand-œuvre
Moi le plus grand des plus grands,
Oui moi, le fils de la Veuve.
Je ferai disparaître à jamais
Celle que depuis toujours je hais,
Et je mettrai en sa place
Mon église de grimaces
Qui est partout bien accueillie :
C'est Vatican II accompli.
Et je règnerai sur l'univers
Pendant plus d'une éternité entière.

8. Lucifer

Lucifer, rends tes comptes,
Et nous raconte tes mécomptes.
- C'est moi qui les inspirai tous les sept,
Moi le huitième qui suis aussi le sept
Car celui-là est mon fils chéri
Qui a tout si bien accompli.
Mais hélas, deux hommes sont arrivés !
Ils ont combattu mon christ à moi
Et ils l'ont bien humilié ;
C'est pourquoi il se vengea
Lorsqu'il les fit un jour arrêter
Et sa vengeance fut terrible :
C'est alors que le monde entier
Vit leurs supplices horribles.
Mais Hénoch et Élie, car ce sont eux,
Ressuscitèrent et montèrent aux cieux :
Mon fiston voulu les imiter,
Mais en enfer il fut ravalé.
Et l’Église de Jésus-Christ
Que je croyais avoir anéanti
Fleurit maintenant sur toute la terre.
À moi ! À moi ! je retourne aux enfers
Où je vais faire bien expier
À tous les sept, mes affidés,
Leur terrible déconvenue,
Car une Femme nous a vaincus,
Celle-même qui à Fatima
Avait annoncé tout cela,
Et que j'ai essayé d'arrêter,
Mais je n'ai pu y arriver.
Ah ! vous allez me le payer,
Benoît XVI et Jean-Paul Ier,
Jean XXIII et Jean-Paul II,
Paul VI et Vatican II,
Et surtout toi, vieux François
Que je ferai souffrir plus que ceux-là,
Car moi je suis saint Lucifer,
Et je vais faire trembler l'enfer !!!

9. Les huit

Tous les huit, comparaissez
Et nous dites ce que vous endurez.
- Ah ! ce que nous endurons est terrible,
Et personne ne peut l'expliquer !
Nos souffrances sont horribles
Parce que nous avons péché
Plus que quiconque dans tous les âges
Pour avoir rendu un culte à l'homme
Qui est moins qu'un roseau, qu'un nuage,
Et que nous avons fait Dieu en somme
Pour pouvoir bien nous adorer,
Nous les fils de l'iniquité,
Jusqu'au jour où nous avons adoré
Le Fils de perdition, l'Homme de péché.
Et nous souffrirons toujours
Avec la multitude des âmes
Que nous avons perdues en ces jours
Où nous avons régné en infâmes
En substituant à la sainte Église
Notre nouvelle et moche église
Que tous ont prise pour la véritable
Alors que c'était l'église du diable,
La Grande Prostituée de Babylone,
Notre œuvre et celle du démon
Qui nous donna son inspiration
Pour bien l'asseoir sur son trône.
Nous avons perverti la terre entière,
Et nous voilà maintenant aux enfers
Où nous endurons tous les tourments
Réservés à tous les mécréants
Puisque nous sommes les plus coupables
En voulant suivre le diable !
Et nous l'avons suivi, certes,
Et c'est bien là notre perte,
Et elle est irréparable,
Et elle est irréformable,
Et elle est irréversible,
Et elle est si terrible
Que tout l'enfer a tremblé,
Quand il nous a vu arriver.
Abomination de la désolation,
Malédiction et perdition !
Montagnes, tombez sur nous !
Himalaya, couvre-nous !
C'était nous, la Grande Tribulation,
Et nous voilà dans la damnation !

10. Conclusion

Ce temps des temps passera ;
Prenez courage, bons chrétiens.
Ce qui a été annoncé est certain :
La Prophétie s'accomplira.
Levez la tête car votre délivrance
Est toute proche maintenant.
Vivez dans cette sainte espérance,
Car finira ce temps des temps,
Et plus vite que vous ne pensez
Car ces temps seront abrégés
Pour votre consolation
Et pour la résurrection
De la sainte Église catholique
Qui a les promesses de Jésus-Christ.
Un peu de temps encore, bons catholiques,
Et tout sera accompli.
Continuez vos Ave Maria
Comme a demandé Notre-Dame de Fatima,
Et vous verrez le temps de paix !
Gloire à notre Dieu à jamais !

*
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=575253
* http://www.youtube.com/watch?v=tbjs2p-WxEY&index=24&list=PLkkHVphgJH9aNesOerQCbAn80qsyGHuO2

Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(17/04/2014)

1 commentaire:

  1. 1001- « Vanité des vanités, tout n’est que vanité. »
    (L’Ecclésiaste)

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