Le
PAPE DICTATEUR
Marc-Antoine Colonna
Marc-Antoine Colonna
Vous pouvez tromper tout le monde parfois, et certains d’entre eux tout le temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
Abraham Lincoln
INDEX
Introduction
1. La mafia de Saint-Gall
2. Le Cardinal
d’Argentine
3. Réformer ? Quelle
réforme ?
Illustrations
4. Battre un nouveau chemin (crocheté)
4. Battre un nouveau chemin (crocheté)
5. Pitié ! Pitié !
6. Kremlin Santa Marta
INTRODUCTION
Si vous parlez aux catholiques de Buenos Aires, ils vous parleront du changement miraculeux qui a pris le contrôle de Jorge Mario Bergoglio. Leur archevêque, sournois et discret, s’est transformé du jour au lendemain en le souriant et joyeux Pape François, l’idole du peuple avec lequel il s’identifie si pleinement. Si vous parlez à quelqu’un qui travaille au Vatican, ils vous parleront du miracle à l’envers. Quand les caméras de publicité sont éteintes, le Pape François se transforme en une autre figure : arrogant, dédaigneux des gens, prodigue du mauvais langage et célèbre pour ses accès de colère furieux connus de tous, des cardinaux aux chauffeurs.
Comme le disait lui-même
le Pape François le soir de son élection, les cardinaux du Conclave
de mars 2013 semblaient avoir décidé d’aller « jusqu’aux
extrémités de la Terre » pour choisir leur Pape, mais la
prise de conscience est en train de se faire qu’ils n’avaient pas
eu la peine de vérifier leur marchandise. Au début, il semblait une
bouffée d’air frais, ses refus de la convention étant les signes
d’un homme qui allait apporter une réforme audacieuse et radicale
dans l’Église. Au cours de la cinquième année de son pontificat,
il apparaît de plus en plus clairement que la réforme n’est pas
menée à bien. Au lieu de cela, ce que nous avons est une révolution
dans le style personnel, mais une révolution qui n’est pas une
révolution heureuse pour ce que les catholiques considèrent comme
le poste le plus sacré sur Terre. Les catholiques conservateurs
s’inquiètent des changements que François semble introduire dans
l’enseignement moral, tandis que les libéraux sont insatisfaits
parce que ces changements sont vaguement exprimés et ne vont pas
assez loin. Mais au-delà de ces craintes, il y a des fautes qui
devraient faire bouger tous les catholiques concernés par
l’intégrité de l’Église et la charge papale. Après près de
cinq ans de pontificat, François démontre qu’il n’est pas le
dirigeant démocratique et libéral que les cardinaux pensaient élire
en 2013, mais un tyran papal comme on n’en a pas vu depuis des
siècles. Aussi choquante que puisse être l’accusation, elle est
étayée par des preuves incontestables. Ce livre retrace les
réformes ratées qui ont faussé les espoirs placés en François et
décrit en détail le règne de la peur au Vatican que le Pape
d’Argentine a introduit.
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