jeudi 3 novembre 2016

LE PAVILLON DES CANCÉREUX OU LES MÉFAITS DE FONTGOMBAULT


Regardez et examinez bien,
Et alors vous comprendrez tout !
Si ces vers restent sibyllins,
C’est qu’il est des choses que plusieurs de vous
Comprendront, et d’autres nullement,
Afin que tout reste suffisamment
Clair seulement pour certaines gens,
Mais obscur pour la plupart des lecteurs
Qui n’auraient rien à retirer d’excellent
De ce que j’explique en long et largeur.
Venons-en donc au fait maintenant !
Quand Fontgombault donne le feu vert,
Tout s’exécute, et cela en peu de temps,
Car il y a dans ce sombre monastère
Des experts de l’iniquité,
Qui ne se plaisent qu’à magouiller.
J’en suis un des témoins autorisé,
Étant victime de leurs machinations
Qui ne sont que de diaboliques inventions
Par le diable en personne toutes inspirées.
En cela ils suivent bien les instructions
De la conciliaire qui dit à ces maçons :
« Faites enfermer tous vos opposants
Et n’en laissez pas un seul sur le champ,
Et tant mieux si après cela ils en crèvent. »
Et c’est alors que Fontgombault se lève
Et exécute les ordres péremptoires
Reçus de cet obscur directoire.
Une fois le travail achevé,
Ces exécuteurs de Satan disent :
« Nous sommes petits moines inexpérimentés ! »
Et pour bien éviter toute méprise,
Ils retirent d’abord toute responsabilité
Afin qu’on les croie sans tache, immaculés.
Voilà ce que sont ces faux-tradis
De la maçonnerie hors-série ;
Voilà ce que sont tous ces conciliaires
De la maçonnerie hors-pair.
En attendant, ils remplissent les pavillons
De malades inguérissables,
De cancéreux incurables,
Et ils remplissent toutes les pensions
De mourants en phase terminale,
Victimes de toutes leurs bacchanales.
Un lourd silence plane, ombre de mort,
Sur ces pratiques dignes de la Shoah !
Mais un jour, tout se dévoilera !
Quand sera-ce ? Je ne sais, je l’ignore.

Gilbert Chevalier

l'Aveugle-Vendéen
(23/11/2014)

1 commentaire:

  1. 1022- « La grâce du salut n’est pas une seule grâce
    mais un enchaînement de grâces
    qui s’unissent à celle de la persévérance finale.
    Or, à cette chaîne de grâces doit correspondre,
    pour ainsi parler, une chaîne de prières.
    Si nous brisons la chaîne de nos prières,
    la chaîne des grâces nécessaires se brisera aussi,
    et nous ne nous sauverons point. »

    (Saint Alphonse de Liguori)

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