samedi 9 décembre 2017

Fin des échappatoires : le constat est clair ! Séparez-vous de Babylone !

L’interprétation argentine d’Amoris Laetitia reconnue « magistère authentique »
 
par Marie Malzac , le 04/12/2017

Le pape François a donné l’autorité de « magistère authentique » à son échange épistolaire de septembre 2016 avec les évêques argentins sur l’interprétation de l’Exhortation apostolique sur la famille, a relevé La Croix.

Il s’agit de quatre lignes en latin signées de la main du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, glissées dans les plus de 1 000 pages des « Actae Apostolicae Sedis » (Actes du Siège apostolique), sorte de « journal officiel » du Vatican paraissant irrégulièrement et contenant des documents que le pape souhaite rendre public.

Ce petit paragraphe, signé le 5 juin mais publié dans les Actes datant pourtant d’octobre 2016, relevé par La Croix, vient donner le caractère de « magistère authentique » à l’échange de lettres entre les évêques de la région pastorale de Buenos Aires et le pape François quant à leur projet pastoral permettant, dans certains cas, d’accueillir des divorcés remariés à la communion. Cet échange épistolaire est lui aussi reproduit dans le document du Vatican.

> À lire : L’interprétation d’Amoris Laetitia par les évêques de la région de Buenos Aires

Dans une lettre pastorale publiée début septembre 2016 et adressée également au pape, les évêques argentins avaient ainsi énuméré certains critères de base pour l’application du chapitre VIII de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, déclinés en dix points afin d’aider les prêtres dans leur tâche pastorale. Ils y insistaient particulièrement sur l’importance du discernement et soulignaient que l’accès dans certains cas à l’eucharistie pour des couples divorcés remariés devait se faire de façon « discrète ».

Une interprétation objet de multiples discussions

Dans une missive envoyée dès réception du courrier des Argentins et adressée à Mgr Sergio Alfredo Fenoy, évêque de San Miguel et délégué des évêques de la région pastorale de Buenos Aires, le pape avait salué leur travail. « Cette lettre convient tout à fait, écrivait-il. Elle explicite pleinement le sens du chapitre VIII d’Amoris laetitia. Il n’y a pas d’autre interprétation. Et je suis sûr qu’elle fera beaucoup de bien ».
L’interprétation de ce chapitre très controversé est au cœur de nombreuses discussions à différentes échelles depuis sa publication, en avril 2016.

Une frange traditionaliste de l’Église estime que l’Exhortation ne relève pas véritablement du magistère, car issue d’un Synode pastoral avant d’être doctrinal. Pourtant, dans la mesure où il s’agit d’un texte pontifical, de surcroît rédigé à la suite de deux Synodes des évêques, il fait bien partie du magistère. « En outre, précise le père Jean-François Chiron, professeur à l’Université catholique de Lyon, il est très difficile de distinguer le pastoral du doctrinal dans ce contexte ».
C’est désormais une interprétation bien précise, en faveur de l’accès à la communion, dans certains cas spécifiques et après un cheminement adéquat, qui fait désormais partie du « magistère authentique ».

Nécessité d’une certaine souplesse

Sans être « infaillible », ce qui exigerait « l’obéissance de la foi », ce degré d’autorité dans l’enseignement de la doctrine catholique requiert une « révérence religieuse de la volonté et de l’intelligence ».

En reconnaissant ce caractère de « magistère authentique » à un échange épistolaire, le pape renforce sa portée doctrinale. Cette mesure s’inscrit aussi dans le cadre de la nécessité de donner un degré d’autorité à la parole pontificale. Depuis Jean-Paul II en effet, les papes parlent beaucoup plus, par différents biais, et leur parole est régulièrement directement transmise publiquement, sans médiation.

« Le but premier de cette mise au point pourrait être de rappeler que, dès lors que le magistère authentique est engagé, toute forme d'orchestration d'un désaccord public (médias, pétitions...) est proscrite », avance encore le père Chiron.
La question du « dissentiment » est largement détaillée dans « l’instruction sur la vocation ecclésiale du théologien » publiée en 1990 par le cardinal Joseph Ratzinger, lorsqu’il était préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Même si une certaine souplesse dans la nécessité d’accepter les énoncés du magistère non infaillible reste souhaitable, le père Chiron affirme cependant que cette interprétation doit maintenant être au moins prise en compte par chacun.

À présent, des lettres ouvertes remettant en question un enseignement « confus », comme celle du théologien américain Thomas G. Weinandy ou encore celles des cardinaux auteurs des « dubia », se heurtent à un nouvel obstacle théologique.
Depuis l’arrivée du pape François, les théologiens autrefois les plus à cheval sur le respect des actes de magistère tendent désormais à sous-estimer la portée magistérielle de certains de ses textes. C’est particulièrement le cas concernant Amoris Laetitia.

D’un point de vue du débat théologique, l’opposition à cette interprétation « ouverte » du chapitre VIII d’Amoris Laetitia leur sera dorénavant plus difficile à défendre.

Marie Malzac

Source : https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Linterpretation-argentine-dAmoris-Laetitia-reconnue-magistere-authentique-2017-12-04-1200896925

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Mercredi, 6 décembre 2017 (Suite de la Fin) :

Plus fort que les dix Commandements de Dieu, LE commandement de François...
Le Vatican a publié dans les “Acta Apostolicae Sedis” (AAS), l’organe officiel du Saint Siège, le document explicatif qui avait été adressé aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires suite à l’exhortation post synodale “Amoris Laetitia”, ainsi qu’une lettre du pape François, dans laquelle il donne son approbation au dit document.
 
La parution dans les AAS de cette lettre privée du pape aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires élève cet écrit au rang de “Lettre Apostolique”.

Elle contient en outre une contribution du cardinal Pietro Parolin dans laquelle il précise que la parution des deux documents a été faite sur la demande expresse du pape François qui désire que, aussi bien le document explicatif aux évêques de Buenos Aires que sa propre lettre soient désormais considérés comme des éléments de son “magistère authentique”.

Le document explicatif à l’adresse des évêques de Buenos Aires, datant de septembre 2016, prévoit au n°6, d’autoriser, au cas par cas, que des personnes “divorcées et remariées civilement” puissent recevoir la communion eucharistique, même si celles-ci ne se déclarent pas prêtes à vivre dans l’abstinence. La réception de la communion pourrait être le résultat d’un processus de discernement accompagné de façon personnelle et pastorale par un prêtre. A l’issue d’un tel processus, il n’y aurait pas obligatoirement une admission aux sacrements : les personnes pourraient aussi librement choisir une autre façon de participer à la vie de l’Église.
Dans sa lettre aux évêques, le pape a expressément approuvé la valeur de ce processus. Le document explicatif se veut exhaustif en ce qui concerne le huitième chapitre d’ “Amoris Laetitia”. Le pape l’affirme sans ambiguïté : « Il n’y a pas d’autre interprétation ».

Kathnet (Trad. MH/APL)

Source : www.proliturgia.org

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L’interprétation ultra-libérale d’Amoris laetitia par les évêques d’Argentine : magistère authentique selon le pape François
 
par Francesca de Villasmundo — 4 décembre 2017
 
Les quatre cardinaux conservateurs Brandmüller, Burke, Caffarra et Meisner l’attendaient depuis plus d’un an. Elle est enfin arrivée cette réponse pontificale officielle à leurs dubia demandant des clarifications sur le chapitre VIII d’Amoris laetita et les interprétations contradictoires qu’il génère.

Elle leur est parvenue à travers les Acta Apostolicae Sedis (Actes du Siège apostolique, AAS), le journal officiel du Saint-Siège qui contient les principaux documents que le pape souhaite rendre publics. Et elle ne va certainement pas résoudre la grave crise déchaînée au sein de l’Église conciliaire par la promulgation de cette exhortation sur la famille plus apostate qu’apostolique qui ruine la conception de l’indissolubilité du mariage catholique.

Si deux d’entre les cardinaux des dubia sont décédés au cours de cette année 2017 avant de connaître la position du pape François, les cardinaux Burke et Brandmüller ont du recevoir une douche froide à la lecture des AAS du mois d’octobre 2016 qui contiennent le rescrit ex audientia sanctissimi du 5 juin 2017 signé par le cardinal Secrétaire d’État Pierre Parolin. Pour information, le rescrit est « un acte administratif donné par écrit (d’où son nom) par une autorité dans son domaine de compétence propre, qui fournit une réponse à une question écrite, posée par une personne (physique ou morale), et détaillant le contexte et les conditions précises du problème évoqué. »

Le rescrit en question stipule :
« Le Souverain Pontife décrète que les deux Documents qui précèdent seront publiés sur le site web du Vatican et les Acta Apostolicae Sedis comme Magistère Authentique. Fait au Palais du Vatican, le 5 juin 2017, Pierre Parolin, Secrétaire d’État. »

 

Les deux documents dont il est fait mention et qui sont donc édités dans les AAS sont la lettre privée du pape François adressée le 5 septembre 2016 à Mgr Sergio Alfredo Fenoy, délégué des évêques de la région pastorale de Buenos Aires, et les « Critères de base pour l’application du chapitre VIII d’Amoris laetitia » définis par ces évêques argentins. Le pape François dans son courrier les félicitait pour leur interprétation du chapitre VIII :
« Cette lettre convient tout à fait. Elle explicite pleinement le sens du chapitre VIII d’Amoris laetitia. Il n’y a pas d’autre interprétation. Je suis certain que cela fera beaucoup de bien. »

Or cette pastorale argentine louée par l’ancien évêque de Buenos Aires ouvre tout bonnement l’accès aux sacrements pour les divorcés remariés civilement ne vivant pas dans la chasteté :
« Si on arrive à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limites qui atténuent la responsabilité et la culpabilité, surtout quand une personne considère qu’elle tomberait dans une faute ultérieure en faisant du tort aux enfants de la nouvelle union, Amoris Laetitia ouvre une possibilité au sacrement de la réconciliation et de l’Eucharistie. »

Le fait de décréter officiellement que ces deux Documents font partie du Magistère authentique a clairement pour but, du côté du Vatican, de clore une bonne fois pour toute le débat instauré par les dubia et la Correctio filialis, et le tumulte né des interprétations contradictoires sur le chapitre VIII au sein du monde épiscopal tout en imposant ainsi arbitrairement à tous les évêques la ligne libérale, progressiste et laxiste bergoglienne en matière sacramentelle et en morale familiale.

Mais c’est un acte extrêmement grave qui va rajouter de l’imbroglio à la confusion générale générée par la crise ouverte depuis le concile Vatican II au sujet du magistère. Car un dilemme se fait jour : comment cette interprétation argentine contraire à la Tradition de l’Église catholique peut-elle appartenir au Magistère authentique comme le prétend le pape François ?
[Seul le Catéchisme résout la question]

Source : http://www.medias-presse.info/linterpretation-ultra-liberale-damoris-laetitia-par-les-eveques-dargentine-magistere-authentique-selon-le-pape-francois/84353/


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La communion pour les adultères est désormais un "enseignement officiel"

La publication de la lettre controversée du pape François aux évêques de Buenos Aires dans Acta Apostolicae Sedis signifie selon le cardinal Francesco Coccopalmerio que son contenu est élevé "au niveau des enseignements officiels de l'Église".

Coccopalmerio prétend dans le Catholic News Service du 5 décembre que les directives des évêques de Buenos Aires et la lettre de François les approuvant deviennent, combinées, "le magistère authentique du Saint-Père pour toute l'Église".

Source : https://gloria.tv/article/Th4E6THz1r6H4bWNwZcxPSnQa

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"L'hétérodoxie de François est désormais officielle"

"L'hétérodoxie de François est désormais officielle", déclare l'évêque à le retraite René Henry Gracida, 94 ans, de Corpus Christi, au Texas, sur son blog abyssum.org.

Gracida a écrit cette seule phrase en commentaire à l'annonce de la publication par François des directives hétérodoxes des évêques de Buenos Aires et à sa lettre controversée les approuvant dans Acta Apostolicae Sedis, la gazette officielle du Saint-Siège.

François a même qualifié les deux documents de "magistère authentique".

Source : https://gloria.tv/article/m3wFsGBSxoEJ2yaVa944YviK7


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Vendredi, 8 décembre 2017 :

 
C’est désormais officiel : les divorcés remariés civilement, les concubins et concubines, bref n’importe qui a désormais accès à la communion eucharistique. Ainsi l’a voulu François. En fin de compte, le pape a légalisé ce qui se faisait déjà dans de nombreuses paroisses et en de nombreuses circonstances.
Prochains changements en vue d’une adaptation aux normes bergogliennes :
- le code de droit canonique,
- le Catéchisme de l’Église catholique
- certaines prières de la messe (Domine, non sum dignus...),
- le sacrement du Pardon (qui pourra être remplacé par un échange avec un prêtre ou un laïc nommé par l’évêque du lieu).

Source : www.proliturgia.org

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