mardi 5 décembre 2017

Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.


« Le moderniste a ceci de commun avec d’autres hérétiques,
qu’il refuse toute révélation chrétienne.
Mais parmi ces hérétiques,
il présente ceci de particulier qu’il dissimule son refus.
Le moderniste, on ne le saura jamais suffisamment,
est un apostat doublé d’un traître.
Saint Pie X, dans sa lucidité, avait bien vu ce qui était en train de se préparer.

Le modernisme n’est pas seulement une hérésie classique :
pire encore,
il est toutes les hérésies sans en être une en particulier,
quoique la pire de toutes.
C’est pour cela qu’on a tant de peine
à trouver des hérésies explicites chez eux ;
s’il était si facile de débusquer des hérésies évidentes
dans les thèses modernistes,
le modernisme ne serait pas si pernicieux.

On ne doit donc pas considérer les modernistes
comme des catholiques qui se trompent,
mais, à l’instar de saint Pie X,
les considérer comme les tenants de toutes les hérésies,
et par conséquent les tenir pour les pires ennemis de l’Église
dans laquelle ils se sont infiltrés pour la détruire.

Le moderniste, pour ne pas être mis hors de l’Église,
reconnaît d’abord toute sa doctrine
et l’ensemble de la structure ecclésiastique ;
ensuite et peu à peu,
il travaille à vider de leur vraie signification tous les dogmes
et à détourner de sa fonction la structure de l’Église ;
enfin, une fois au pouvoir,
il éjecte les vrais catholiques hors de cette même structure ;
et pour couronner le tout,
il va même jusqu’à mettre dehors le véritable Dieu
pour le remplacer par une vague divinité panthéiste.

On peut se demander avec saint Pie X,
si une telle crise n’est pas celle
qui doit précéder l’arrivée du fils de perdition.
En effet, une fois le terrain bien disposé,
le temps pour l’Antéchrist de s’asseoir dans le temple vide
et de se faire passer pour Dieu lui-même
devient propice. »

(Le R.P. Calmel, dans sa préface du catéchisme de Lémius,
lequel catéchisme explique "Pascendi" de saint Pie X en questions-réponses)


« Si jamais le Pape,
comme personne privée,
tombait dans l’hérésie,
il serait à l’instant déchu du pontificat,
car, comme il serait alors hors de l’Église,
il ne pourrait plus être chef de l’Église.
Dans ce cas, l’Église devrait donc,
non le déposer puisque personne n’a autorité sur le Pape,
mais le déclarer déchu du pontificat.
Nous avons dit :
“ Si le Pape, comme personne privée, tombait dans l’hérésie !”
car le Pape, en tant que Pape,
c’est-à-dire donnant ses enseignements ex-cathedra à l’Église universelle,
ne peut enseigner aucune erreur contre la foi,
attendu que la promesse de Jésus-Christ
ne peut manquer de se réaliser,
à savoir que les portes de l’enfer ne prévaudraient jamais contre l’Église.
Il est hors de doute
que si un pape était hérétique déclaré,
comme le serait celui qui définirait publiquement
une doctrine opposée à la loi divine,
il pourrait, non pas être déposé par un concile,
mais être déclaré déchu du pontificat
en sa qualité d’hérétique. »

(Saint Alphonse de Liguori)

« Dans le cas où le pape deviendrait hérétique,
il se trouverait,
par ce seul fait et sans aucune sentence,
séparé de l’Église.
En effet, une tête séparée d’un corps ne peut,
aussi longtemps qu’elle en reste séparée,
être la tête de ce même corps dont elle s’est retranchée.
Donc, un pape qui aurait été séparé de l’Église par l’hérésie,
cesserait par cela-même d’être la tête de l’Église :
il ne pourrait être hérétique et rester Pape,
parce qu’étant hors de l’Église,
il ne peut posséder les clefs de l’Église. »
(Saint Antonin)

« Un pape manifestement hérétique
a cessé de lui-même d’être le Pape et la tête,
de la même façon qu’il a cessé d’être catholique
et membre du corps de l’Église.
La raison en est qu’il ne peut pas être la tête
s’il n’est pas membre.
Or, l’acatholique n’est pas membre de l’Église,
et un hérétique manifeste n’est pas catholique.
C’est pourquoi,
un hérétique manifeste ne peut pas être Pape.
C’est la sentence de tous les anciens Pères
qui enseignent que les hérétiques manifestes
perdent aussitôt toute juridiction.
Finalement, les saints Pères enseignent unanimement,
non seulement que les hérétiques sont en dehors de l’Église,
mais encore qu’ils sont, par le fait-même,
privés de toute juridiction et dignité ecclésiastique.
En effet, les hérétiques,
avant même d’être excommuniés,
sont hors de l’Église et privés de toute juridiction,
car ils se sont condamnés par leur propre sentence,
comme l’enseigne l’Apôtre,
c’est-à-dire coupés du corps de l’Église sans excommunication,
comme l’explique saint Jérôme. »
(Saint Robert Bellarmin)


 « Quand le pape est hérétique exprès,
ipso facto,

il tombe de son grade hors de l’Église.»
(Saint François de Sales, "Controverses", Partie II, chap. VI, art. XV)


« Le soleil s’obscurcira et la lune
ne donnera plus sa lumière
parce que l’Église,
anéantie pour ainsi dire
sous les efforts redoublés des persécuteurs et des impies,
ne paraîtra plus. »

(Saint Augustin)

« Le Pape légitime est le père universel des chrétiens
et l’Église en est la Mère ;
aussi, en prêtant obéissance à quelqu’un qui n’est pas Pape
et en lui attribuant les honneurs papaux,
on transgresse le premier précepte de la première table
en lequel il est ordonné :
“ Tu n’auras point de dieux étrangers ni d’idoles.”
Or, qu’est-ce qu’un faux-pape,
sinon un dieu étranger en ce monde,
une idole, une statue, une image ou représentation fictive du Christ ? »

(Saint Vincent Ferrier)

« L’abomination désigne,
selon l’Écriture dans l’Ancien-Testament, l’idole.
On peut aussi entendre par Abomination de la désolation,
la perversion de tout le dogme.
Lors donc que nous la verrons dans le Lieu saint,
c’est-à-dire dans l’Église,
et se prétendre Dieu,
il faudra fuir vers les montagnes.
L’Apôtre dit également à ce sujet
que l’Homme d’iniquité et l’Adversaire
osera s’asseoir dans le temple de Dieu
et prétendre qu’il est Dieu lui-même. »

(Saint Jérôme)

« Le Christ a permis ceci :
que l’Antéchrist, tête de tous les schismatiques,
siègerait dans le temple de Dieu,
que les siens seraient exilés
et que ceux qui ne sont pas les siens
occuperaient un jour le Siège de Pierre. »

(Saint Pierre le Vénérable)

« Quand vous verrez la perversité du dogme dans la société ecclésiastique
et qu’on s’y honorera comme Dieu,
vous saurez que c’est le temps. »

(Saint Jérôme)

« L’Église s’enfoncera de plus en plus profondément
jusqu’à ce qu’elle semble finalement anéantie
et que la succession de Pierre et des autres Apôtres
semble avoir pris fin.
Mais après cela,
elle sera victorieusement exaltée
à la vue de tous les septiques. »

(Saint Nicolas de Flue)

« L’Église,
société sans doute toujours visible,
sera de plus en plus ramenée
à des proportions
simplement individuelles et domestiques. »

(Le Cardinal Pie, en 1880)

« Les triomphes que le Seigneur réserve à son Église
seront d’autant plus éclatants
que plus méchants ont été les efforts de la perversité humaine

pour ruiner son œuvre. »
(Saint Pie X, encyclique "Communium rerum" du 21 avril 1909)


« Au moment où la tempête sera plus violente,
où l’Église sera sans pilote,
où le Sacrifice non-sanglant aura cessé en tout lieu,
où tout semblera humainement désespéré,
on verra, dit saint Jean, surgir deux Témoins.
L’un est Hénoch, trisaïeul de Noé,
l’ancêtre en ligne directe de tout le genre humain ;
l’autre est Élie. »

(L’Abbé Arminjon)

« Nier l’avènement futur et personnel d’Élie,
c’est une hérésie
ou une erreur qui approche de l’hérésie. »

(Saint Robert Bellarmin)

À retrouver avec d'autres Paroles, dont certaines chantées, ici : https://montfortajpm.blogspot.ro/2016/01/la-chaire-de-saint-pierre-rome-18.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire