L'Archevêque moderniste Corrado
Lorefice de Palerme, en Italie, a menacé d'excommunication le Père
Alessandro Minutella s'il ne fait pas un acte public personnel de
fidélité au Pape François, bien qu'il ait déjà professé toute
la vérité de la Foi Catholique, y compris la loyauté au pontife
romain.
Dans une vidéo publiée le 9 novembre, Minutella
répond : "Cela signifie-t-il que le pontife romain n'est
pas le même que le pape François?" Il ajoute : "Cela
ressemble à un régime, pas à l'Église catholique". En mars
2017 il avait déjà été expulsé de sa paroisse à cause de sa
défense acharnée de la foi catholique et pour avoir critiqué
Amoris Laetitia.
Marco Tosatti commente sur son blog :
"Le père Minutella n'est certainement pas le prêtre qui a
critiqué les décisions de l'Église avec un ton dur. Mais d'autres
[des modernistes] ont été traités avec patience et tolérance. Je
me demande pourquoi."
Image:
Alessandro Minutella, #newsSayjfnblju
Pourquoi ?
C'est simple. Si tu n'es pas marqué au nom de l'Antéchrist, tu es
un excommunié, un malade, un païen, bref, tu es bon à être
fusillé.
Les évêques français prévoient de
fermer 17 séminaires, principalement pour des raisons
financières.
Lors de leur réunion de novembre à Lourdes,
ils ont décidé qu'un séminaire comptant moins de 17 à 20
séminaristes ou diacres est trop cher à gérer. Seuls 15 des 32
séminaires français dépassent ce nombre aujourd'hui.
Un
problème réside dans le fait que de nombreux séminaires français
sont modernistes et ne parviennent donc pas à attirer des
vocations.
Image: © Diocese of Saginaw,
CC
BY-ND, #newsDsmluhbgec
Et
puis, ils pourront vendre les bâtiments et cela leur rapportera du
pognon qu'ils iront placer dans les paradis fiscaux !
La Cour constitutionnelle allemande a
décidé le 8 novembre que les Allemands ne seront plus
automatiquement considérés comme des hommes ou des femmes. Les
évêques allemands réagissent "avec compréhension" selon
katholisch.de.
Les évêques allemands sont connus pour
montrer peu de "compréhension" lorsqu'ils sont confrontés
à la foi catholique ou à la Bible.
Le tribunal a décidé à
sept votes contre un.
Image: © Rose
Morelli, CC
BY-ND, #newsPjuerargwx
Tout
cela est parfaitement normal aujourd'hui puisque nous sommes dans le
temps des diables et que le diable, comme chacun sait, est asexué.
Conclusion : tous ceux qui sont gender sont pour ainsi dire des
diables. C'est bien le règne de Satan.
Le Vatican a décidé de ne plus vendre
de cigarettes car "aucun profit ne peut être légitime s'il met
en péril la vie des gens".
Amici della Croce
ironise : "Au prochain conclave, je suggérerais que le
Vatican utilise une fumée blanche électronique plutôt que la
traditionnelle, que je trouve très polluante. La dernière fumée
était en effet très toxique. Nous l'avons constaté chaque jour
depuis. (...) Dans le chaos et la confusion dans laquelle se trouve
l'Église, il demeure au moins une certitude solide comme le roc :
fumer est nocif."
Image: Vatican
2013, © Jeffrey Bruno, Aleteia, CC
BY-NC, #newsJhjzbmqnbi
Ouf !
je passe à côté de la loi de François, car moi je fume la pipe.
En conséquence, je pourrai aller me balader dans les jardins du
Vatican avec ma bonne vieille pipe... à moins qu'ils aient la berlue
et qu'ils la prennent pour une cigarette !!!
À partir du 3 décembre, les évêques
français présenteront une traduction erronée du Notre Père. Au
lieu de dire "et ne nous soumets pas à la tentation" comme
c'était le cas jusqu'alors, ils ont inventé le texte "et ne
nous laisse pas entrer en tentation".
Dans le texte
original grec il n'y aucune connotation d'emplacement.
Selon
Mgr Marc Stenger de Troyes qui s'habille de vêtements décontractés,
il n'est plus "commode" d'utiliser la bonne traduction.
Contre les faits grammaticaux, il prétend que la traduction
originale "n'est pas complètement correcte". En réalité,
la traduction faite par les évêques français n'est pas
correcte.
Image: © Etienne Valois, CC
BY-NC-ND, #newsYylpmdudhi
Faites
donc comme moi en adoptant la vieille formule "Et
ne nous laissez pas succomber à la tentation"
comme vous pouvez l'entendre ici : youtu.be/5xgxKl0fNw0
.
De Nantes a fait la même chose que les conciliaires en
traficotant le Credo, le Pater et l'Ave.
Dans le Credo, il a
ajouté un truc : il me semble que c'est "je crois à
l'Immaculée-Conception" ;
dans le Notre Père, le "pain
de chaque jour" est devenu "le pain célestiel" ;
dans
l'Ave, ce n'est plus "Je vous salue Marie", mais "Je
vous aime ô Marie". Ce n'est donc pas plus malin que les
évêques français.
Tous ces trucs-machins-chouettes-bidules,
foutez-les à la poubelle et revenez aux prières classiques. C'est
un conseil d'ami !
FLORILÈGES PRO LITURGIA
Samedi,
11 novembre 2017 :
Quand
les messes perdent tout leur sens et n'ont plus guère de rapport
avec la foi catholique, il faut bien leur inventer de nouvelles
raisons d’être qui puissent faire illusion...
Photo : Une
messe “pôle emploi” dans une paroisse d’Alsace
https://gloria.tv/album/76VN81FZDJbK2uSHFW7kZmX3K/record/14gobVmLQUSeA48LtYKTg3aw6
Samedi,
11 novembre 2017 :
Quand
on consulte les sites internet des diocèses et des paroisses, on
constate que sur la majorité d’entre eux il n’est plus question
que de projets à finaliser, de réunions à organiser, de rencontres
(festives !) à prévoir... Autant de signes qui tendent à prouver
que la foi vraie, simple, vécue, est moribonde : elle a été
remplacée par des occupations au sein de structures
autoréférentielles, vides, et davantage encombrantes qu’utiles.
Des structures qui dépérissent les unes après les autres : à
peine l'une est-elle morte qu'on se réunit pour en inventer une
nouvelle qui, comme la précédente, ne servira à rien.
À
rien ? Si : à occuper quelques “bonnes volontés” et à donner
bonne conscience à des prêtres et à des évêques dont on se
demande si, dans ce fatras de structures à gérer et de réunions à
présider, ils ont encore le temps de dire leur bréviaire, de prier,
de se recueillir, de faire adoration devant le Saint-Sacrement.
Que
faire dans de telles conditions ? Il n'y a guère qu’une voie à
suivre : c’est celle qui doit nous placer dans une forme de
radicalité nécessitant de “récupérer” les quelques prêtres
et évêques encore dignes de ce nom, afin de pouvoir repartir
complètement à zéro avec eux.
Les évêques n’arriveront à
rien tant qu’ils ne se décideront pas à rompre avec ces
structures diocésaines vides et aussi avec certains clercs qui,
lorsqu’on les entend et qu’on les voit, donnent parfois
l’impression que l’Église aurait tout à gagner s’ils étaient
réduits à l’état laïc.
Tant que l’on ne fera pas table
rase de tout ce qui entrave l’accès à la vraie foi, nous nous
condamnons à suivre ces structures stériles dans leur disparition
programmée.
Dans “Le Pari bénédictin”, Rod Dreher fait
preuve de grande lucidité : il décrit la situation actuelle et
ouvre des perspectives très intéressantes pour l’avenir du
christianisme dans nos pays occidentaux. Il explique, par exemple,
qu’il est vain de s’acharner à sauver les vestiges de l’Église
d’autrefois qui, de toutes façons, finiront par disparaître. Ce
qu’il faut, écrit-il, c’est “s’engager dans des voies
résolument nouvelles en prenant comme guide et repère l’authentique
Tradition de l’Église”, telle qu’elle nous est livrée, entre
autres, par la liturgie reçue dans la fidélité et le respect et
célébrée dans le silence et la dignité.
Samedi,
11 novembre 2017 :
Au
cours de leur assemblée à Lourdes, les évêques ont abordé la
question des séminaires et ont envisagé la fermeture des maisons
accueillant moins de 17 candidats au sacerdoce.
Il faudrait donc
fermer plus de la moitié des séminaires encore existants.
Les
évêques ont soigneusement omis de se demander pourquoi les
séminaires sont vides : l’image que donnent d’eux certains
prêtres est-elle convaincante ? Les messes telles qu’elles sont
actuellement célébrées dans la majorité des paroisses
donnent-elles envie de s’engager au service de l’Église ?
L’obligation de devoir obéir aux équipes paroissiales d’animation
pastorale et de devoir s’épuiser dans des réunions stériles
permet-elle d’envisager un sacerdoce épanouissant et fructueux ?
En
résumé : les évêques ne sont-ils pas enfermés dans le monde
qu’ils se sont fabriqué et à partir duquel ils ne perçoivent
plus les attentes des fidèles ?
1535- « Il est certain, selon un ancien adage,
RépondreSupprimerque “ le royaume de France ” a été appelé le “ royaume de Marie ”,
et cela à juste titre. »
(Pie XI, lettre apostolique "Galliam" du 2 mars 1922)