samedi 17 décembre 2016

POÈMES 11 à 20




* * *


11- QUI FAUT-IL ÉCOUTER ?



Comment faut-il se positionner
Par rapport aux fins dernières ?
Mes chers amis, il nous faut écouter
Ce que dit l'Église et le Saint-Père
Car c'est de là que vient la vérité
Sur toutes choses, croyons-le bien.
Et qui s'écarte de ce point
Tombe dans l'obscurité.
Car de l'Église ne peut venir
Aucune erreur ; et s'il s'en trouve,
Cette seule chose prouve
Que des astres sont tombés
Par permission, pour nous punir
De toutes nos iniquités.
Et que sont ces astres morts ?
Sont-ils encore de notre bord ?
Réfléchissons un peu, voulez-vous,
Et pensons à ce que peut être un loup :
Il n'est point de la bergerie
Car il mange les agneaux :
Il mérite l'éternelle infamie.
Ne soyons donc pas de ce lot.
Le mépris de la saine doctrine, voyez-vous,
Conduit effectivement chez ces loups.
Quant à l'ignorance qui est excusable,
Il n'y a que l'invincible en l'occurrence ;
Quant à la crasse, elle est damnable
Car elle est une grave offense
À notre Dieu qui est toujours prêt
À éclairer ceux qui en ont le souhait,
Mais qui punit fort sévèrement
Ceux qui restent dans l'endurcissement
Et qui ne font rien pour se repentir,
Ce qui, il faut bien le dire,
Est le grand mal de ce temps-ci
Où l'on préfère de beaucoup être occi
Plutôt que de revenir à résipiscence,
Et là, Dieu brille par son absence
Jusqu'au jour où il vient inopinément
Se venger de ces cœurs très méchants
Qui l'oublient volontairement
Pour pouvoir pécher plus aisément.

Il y a bien des sortes d'ignorance
Comme l'enseigne la théologie,
Mais toutes n'ont pas la même importance ;
C'est pourquoi je me suis limité
À ce qu'il y a de plus caractérisé.
Mais pour aller dans la vraie Vie
Il n'est pas besoin de savoir
Plus qu'il ne faut, plus qu'il ne vaut ;
Le principal est de vouloir
Ce que veut notre Dieu Très-Haut.


l'Aveugle-Vendéen
(16/09/2013)

12- LES VICISSITUDES DU PURGATOIRE


Voici l'histoire mouvementée
De cette âme abandonnée
Qui sortit du purgatoire
Pour enfin chanter victoire.
14 septembre, 17 heures 06,
Je commençai mon périple dans les flammes
Jusqu'à ce qu'à 17 heures 16
Ailleurs fut transportée mon âme.
Ainsi je ballottai pendant une heure,
-voir les horaires ci-dessous
Qui révèlent les différentes demeures
Où je passai, de trous en trous-.
Mais quelqu'un s'occupait de moi !
Il le fit savoir à qui de droit
Et mit publiquement sous une contribution
Ce que je subissais dans ma prison
-Voir ce lien, cliquez
ici :
http://gloria.tv/?media=499155&postings&language=MnVpcnQGQh7
Vous comprendrez ce que je dis-.
Après mille et mille péripéties,
Le lendemain, non sans difficulté,
Je retrouvai enfin la vie :
En haut de la grille je fus placée.
Voilà les aventures abracadabrantesques
Par lesquelles cette contribution
Fit toute sa révolution :
La chose est vraie et pittoresque.

Il est vrai, ce ne fut qu'un purgatoire,
Mais cela a failli être un enfer !
Bref, les flammes furent transitoires
Et je me retrouve libre comme l'air.
Vous venez de lire l'histoire
De cette chère contribution
Qui porte bien son nom de Purgatoire.
Maintenant, allons dormir, allons,
Car mon crayon s'est bien usé
À tant et tant parler.


l'Aveugle-Vendéen
(16/09/2013)

§13- LUCIFER


Vrai de vrai, il y a un saint Lucifer
De Cagliari, si je ne me trompe.
Quant à l'autre, le bout de ferraille,
Laissons-le dans son radiateur
Avec Tubal-Caïn, son très cher
Et tous les damnés de l'horrible pompe
Qui hurlent dans le fond des entrailles
De la terre, leur éternel malheur.
Surtout, point de réhabilitation
Pour un tel monstre, animateur des loges
Où il se fait voir avec sa toge
Ou autrement, peu importe, non ?
Car ce monsieur apparaît visiblement
Dans ces antres ténébreuses
Dans le plus simple appareil souvent
À une gente de plus en plus nombreuse.
Ce sont là les profondeurs de Satan
Comme nous l'explique très bien saint Jean.

N'ayons donc pas de scrupule
Pour appeler un chat, un chat.
Lucifer n'est pas Hercule,
Mais le diable et Satan et voilà.
Lucifer est son nom,
Et il le gardera
Pour sa plus grande confusion :
Rien à ajouter à cela.


l'Aveugle-Vendéen
(17/09/2013)

14- LE ROI DE TYR


La complainte sur le roi de Tyr
Est d'une magnificence extraordinaire ;
Elle décrit le passé et le devenir
Du serviteur du porte-lumière,
Celui-là même qui se nomme Lucifer,
Et voilà pour ce qui est du passé,
Et quant à l'avenir, l'homme de fer,
Le fils de perdition, l'homme de péché,
Serviteur de celui qui a été réprouvé
Dès les temps antiques, avant les géants,
Et qui lui-même est déjà damné
Quoiqu'il fût encore dans le néant.
Voilà ce mystère de l'aquilon,
Qui mordit la femme à son talon
Mais dont la tête sera écrasée
Par la Sainte Vierge Immaculée.
Quant à son serviteur l'Antéchrist,
Il fut réprouvé avant d'être né :
Se faisant passer pour le Christ,
Au fond de l'enfer il sera jeté.
L'Écriture est toujours véridique,
Quoiqu'on ne la comprenne pas toujours ;
Mais qu'importe, quand on est catholique,
On ne se trompe pas en suivant l’Église
D'où nous vient la lumière et le jour,
À moins que comme l'Intrus on la brise :
Dans ce cas-là, point de rémission,
C'est une assurée damnation
Pour cet homme damné, six cents soixante-six,
Ou pour être plus exact, six-six-six
Et pour tous ceux qui le suivent, nombreux
À cause de ses sophismes riants
Qui les conduiront tous dans le feu
À moins qu'ils s'en séparent promptement.
Voilà l'histoire mystérieuse
De cet ange damné du matin
Que le saint Curé appelait le grappin
Et de cet homme, son serviteur
Qu'on appelle l'Exterminateur
Qui ravit de ce temps la terre entière
Mais qui finira dans l'eau bourbeuse
Après son grand règne éphémère
Dont l'Apostasie est le commencement
Pour finir dans d'éternels tourments.


l'Aveugle-Vendéen
(17/09/2013)

15- À LA MORT


À la mort, pas de pancarte,
Ni de plusieurs chemins à la carte !
Non, non, chacun portera son fardeau !
Je ne porterai pas celui d'un autre sur mon dos,
Ni lui d'ailleurs ne portera le mien,
Mais chacun, chacun portera le sien.
Soyons bien certains de cette vérité :
Le catéchisme ne nous l'a-t-il pas enseignée ?
J'espère pour moi, et pour chacun de vous
Que nous nous retrouverons tous là-haut
Heureux, avec les Saints et le Très-Haut
Et notre Sainte Vierge. Bonne vie à tous !


l'Aveugle-Vendéen
(18/09/2013)

16- PENSÉES INSONDABLES


Des milliards et des milliards d'âmes en enfer,
Voilà la vérité, chers amis, croyez-moi !
Des milliards et milliards d'anges avec Lucifer,
Anges rebelles, bien sûr, cela va de soi !
Mais aussi, des milliards et des milliards de Saints,
Cela, chères amies, est aussi bien certain,
Avec des milliards et des milliards de bons Anges !
Que l'esprit humain est étroit : c'est étrange !
Voulons-nous mettre une barrière à la puissance divine ?
Ô homme, ver de terre, éloigne-toi !
Mais, bons chrétiens qui savez la saine doctrine,
Sûr, nous serons sauvés en disant
« Ave Maria ! »
La miséricorde de Dieu est infinie
Comme sont infinis tous ses attributs ;
Nous sommes tous bien d'accord là-dessus,
Et nous ne pouvons mettre aucune borne

À cette Majesté qui n'est ternie
Par aucune de nos petites pensées.
Mais attention, qui le suborne
Verra sa colère se déclencher.

La colère de Dieu est incommensurable,
Et sa miséricorde est infiniment ineffable.
Sa colère n'a rien à voir avec notre colère :
La sienne est terrible, la nôtre est poussière.
Sa miséricorde n'a rien à voir avec nos miséricordiettes :
La sienne est incompréhensible, les nôtres de misérables bêtes.
Mais au ciel, justice et paix s'embrassent
Car les attributs de Dieu jamais ne passent.
Nous discourons beaucoup sur la miséricorde,
Nous qui ne faisons jamais miséricorde !
Il n'y a qu'à voir les conversations
Qui souvent partout même se font !

Que vous soyez ou non d'accord, ô mortels,
Le courroux de Dieu pour les damnés est éternel.
Sa colère envers nous est plutôt une médecine
Pour nous faire revenir à résipiscence,
Et que nous pratiquions la pénitence,
Car Dieu vers la miséricorde toujours s'incline.
Comme nous l'enseignent tous les Saints,
La véritable nature de notre bon Dieu,
C'est l’amour ; c'est pourquoi il nous veut heureux,
Et c'est nous qui le forçons pour ainsi dire

À se servir de sa terrible ire !
Alors vraiment, ne nous en plaignons point.

Ô terrible réalité
Des tourments des pauvres damnés,
Tourments, qui ne sont pas des images,
Que nous ne pouvons pas imaginer
Tant ils sont grands et multipliés !

À l'inverse ce ne sont pas des images
Les joies ineffables du Paradis,
Mais des réalités bien réelles,
Mais non des réalités charnelles :
Bref, cela ne peut être dit.

Que nous soyons sur la même longueur d'onde
Ou non, peu importe, sans contredit.
Quand Dieu est en colère, il inonde
Tout, de son feu et de sa pluie ;
Sodome et Gomorrhe en firent les frais,
Et que d'autres exemples qui nous effraient !
La colère a plusieurs acceptions :
Il y a le péché capital de colère,
Mais aussi, sachons-le la sainte colère,
Tel le zèle d’Élie pour les bons.
Mais je ne suis pas théologien,
Et je n'ai aucune mission ;
C'est pourquoi je n'ose aller plus loin
Dans toute mon explication.


l'Aveugle-Vendéen
(19/09/2013)

17- AU PARADIS


Oui il est sûr qu'au Paradis
L'on se comprendra mieux qu'ici
Puisque la langue sera la même.
Mais au ciel surtout on s'aime,
C'est pourquoi l'on parle tous pareil,
Et pas besoin d'appareil
Pour communiquer entre nous
Puisqu'on se comprendra tous.


l'Aveugle-Vendéen
(20/09/2013)

18- AVE, AVE, AVE MARIA


La dévotion aux Trois Ave Maria
Est, hélas, sur notre terre,
Plus de mise en ce temps-ci !
Et pourtant, pour quiconque les dit
Fidèlement, il se sauvera

Et trouvera la lumière.


l'Aveugle-Vendéen
(21/09/2013)

19- POÈME GRACIEUX


« Je suis une petite fille
Qui aime beaucoup son Sauveur,
Car je suis de sa famille,
Et je me loge en son Cœur. »


l'Aveugle-Vendéen
(23/09/2013)

20- LE PRÉCIEUX-SANG


Le Précieux-Sang de Jésus
Nous lave de nos péchés
Si nous savons l'employer

À bien nous repentir,
À
bien nous convertir
Sans obstination ni refus
Afin d'aller au Ciel
Au bonheur éternel.


l'Aveugle-Vendéen
(24/09/2013)
 





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 NEUVAINE de NOËL (St Alphonse de Liguori) :  
2e jour  
http://montfortajpm.blogspot.fr/2015/12/neuvaine-de-noel-st-alphonse-de-liguori_17.html
Affliction du Cœur de Jésus dans le sein de Marie
« Vous avez rejeté les offrandes et les sacrifices, et vous m'avez formé un corps. »

 

....Très sainte Vierge, Marie, recommandez-moi à Votre Divin Fils ; je Vous en conjure par l'Amour que vous Lui portez.

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"LOIN de JÉSUS que J'AIME" 
(cantique montfortain)
http://montfortajpm.blogspot.fr/2016/12/loin-de-Jesus-que-jaime-cantique-montfortain.html
(PDF, Partitions & lien téléchargement)

1- Loin de Jésus que j’aime,
Je souffre incessamment,
Et c’est mon amour même
Qui fait tout mon tourment.

R./ Allez, ô mon bon Ange,
Dire à mon Bien-Aimé
Que ma peine est étrange,
Depuis qu’il m’a charmé ! 
 

1 commentaire:

  1. 1066- « L’Église est comparée à la lune ;
    elle croît dans les saints,
    et elle décroît dans les pécheurs. »

    (Saint Jean Chrysostome)

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