mardi 22 janvier 2019

POÈME-DES-POÈMES 80


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Florilèges")


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")


* * *

3951- L’Antéchrist est un mot tabou
Dans notre époque de fous !
Si tu l’emploies, tu es mort :
Des martyrs tu as le sort !
Pourquoi cette chape de plomb ?
C’est que le temps est venu
Où ce fils aîné du démon
Dans le monde, est apparu.

3952- Fréquente la cyber-cité,
Et tu verras que je dis vrai :
De partout tu seras rejeté
Si tu racontes tous les méfaits
Que l’Antéchrist engendre sous ses pas !
Personne ne voudra de toi
Si tu te mets à dévoiler
Qui est cet Homme de péché.

3953- Il y a encore des gens courageux
Comme par exemple Viganò !
Mais s’ils ne dénoncent Vatican II,
Leurs témoignages tomberont à l’eau.
Ne faut-il pas aller à la racine
Et dénoncer la fausse doctrine ?
Qui osera aller jusque-là ?
Viganò fera-t-il cela ?

3954- La mauvaise moralité,
Certes, il faut la dénoncer ;
Mais il faut dénoncer d’abord
Ce que personne n’ose encore,
Savoir l’hérétique doctrine,
Car c’est bien là la racine,
Et elle gît dans Vatican II :
Il ne faut pas se fermer les yeux.

3955- L’Antéchrist n’intéresse personne
Si ce n’est une seule personne
Qui n’est que votre serviteur !
Pour les autres, ce n’est qu’une vapeur,
Ou une abstraction de l’esprit,
Ou quelque vieux mythe tradi
Trouvé dans le fond d’un tiroir
Et dont on n’a plus la mémoire.

3956- Pour d’autres, c’est un météore
Ou une soucoupe volante !
Pour tous, il n’a pas lieu d’éclore
Comme ferait une plante !
Ce n’est plus qu’une figure :
Il n’a plus lieu d’exister !
Si on en fait la peinture,
Ce n’est que pour rigoler.

3957- Il y a eu beaucoup de spécialistes
Qui ont parlé de l’Antéchrist,
Car autrefois on n’avait pas peur
De parler de cet Imposteur.
Aujourd’hui, c’est tout différent :
On n’en parle qu’en rigolant,
Comme un mythe des temps anciens,
Bon pour les saints Pères et les Saints.

3958- « Nous sommes des gens debout,
Disent aujourd’hui les loups !
Nous allons capturer le soleil,
Et il va danser à merveille !
La lune nous éclairera
Quand sur un bouton on appuiera,
Car notre christ à nous, il est là,
Et il s’appelle l’IA. »

3959- « Nous savons très bien que l’IA,
Quoique l’on lui apportera,
Restera toujours limitée ;
Il nous faudra une autre entité.
À qui la demanderons-nous,
À des espèces de loups-garous ?
Non, mais à des esprits supérieurs
Qui deviendront nos libérateurs. »

3960- « Et c’est grâce à Vatican II
Que nous les introduirons peu à peu,
Car il nous a dit comment faire
Via sa sainte conciliaire.
Nous avons tout bien planifié
Pour que puisse se réaliser
Ce monde nouveau que Ratzinger
Appelle lui-même sur l’univers. »

3961- Quels seront les esprits supérieurs
Qui succèderont à l’IA ?
Se sont les esprits inférieurs
Qui viennent tous d’en-bas.
Cela se fera subrepticement,
Sans qu’on sache pourquoi ni comment,
Car la ligne de démarcation
N’est pas marquée par le démon.

3962- On croira que c’est de la technique,
Mais ce sera l’esprit maléfique.
Voici comment on reconnaîtra
Que le diable succède à l’IA :
Quand ce que tu vois en virtuel
Deviendra immédiatement réel,
Tu pourras dire à ce moment
Qu’ici agit Satan.

3963- Nous sommes à la lisière
De cet instant fatal
Où va paraître dans l’univers
L’horrible monstre infernal
Dans sa terrible stature,
Faisant pâlir toute figure,
Tant sa science dépassera
Et de beaucoup celle de l’IA.

3964- Apprêtez-vous à ressentir
Les ondes du roi de Tyr
Au moment où ce dernier
Va faussement ressusciter
Après une mort toute aussi fausse
Pour pouvoir parachever
Son grand-œuvre bien commencé :
Mais à la fin, l’attend la fosse !

3965- « Bonjour mon cher Cadoudal !
- Tu te trompes, XA : Daoudal !
- Ah oui ! ma langue a fourché !
- Au fait, comment va ton FC ?
- Il n’a jamais été si bien :
J’y attrape du gros fretin !
Je les roule dans la farine
Et les balance dans les latrines !

3966. - Il faut dire que tu en as l’art !
- Je ne fais rien au hasard !
Voilà vingt ans que je bourlingue
Avec cette bande de dingues.
Et j’ai les félicitations
De tous mes supérieurs maçons.
- Il faut dire que tu es un maitre,
Et sans le faire paraître !

3967- On travaille bien tous les deux !
- On boulonne pour Vatican II
Avec notre langage à nous !
- Je suis d’accord avec vous.
- Tu me vouvoies maintenant ?
- Juste pour un court instant :
C’est comme cela dans ton FC !
- Mais c’est pour mieux les attraper...

3968- Avec mon langage poli
Je les roule comme des bleus !
Et avec mes fleurs de lys
Je leur aveugle les yeux.
- Moi, avec ma littérature,
Je les endors complètement,
Et puis j’en fais des confitures
Pour tout mon régalement.

3969- Mais parlons sérieusement, Xavier !
- C’est ce que nous faisons, Hervé.
- Arnaud, c’est tout à rebours !
- Point du tout, mon cher Kerbourc’h !
- Mais alors, c’est de quelle veine ?
- De la mienne, mon cher Pennven !
- Maitre, tu as beaucoup de science !
- Toi plus que moi, mon cher Lawrence.

3970. - Tu te moques, mais c’est pas grave !
- Pas du tout, mon cher Wargrave.
- Tu connais bien tous mes pseudos !
- Ne suis-je pas Xavier Arnaud ?
- Et bien sûr, c’est ton vrai nom !
- Laisse-moi bien rigoler :
Mon vrai, vois-tu, il est caché !
- Où ça ? - Sous mon menton...

3971. - Bon ! arrêtons-là nos pitreries !
- D’accord, Yves, c’est promis !
- Maitre, je vous prie d’excuser
Mon nouveau langage polissé...
- Tu fais comme dans le FC,
Et je vais donc t’imiter.
- Maitre, j’ai beaucoup de questions
À vous poser. - Cher ami, allons !

3972. - Groupe de Réflexion Entre Catholiques :
Maitre, cela vous connaissez ?
- Ce G.R.E.C. m’est fort sympathique
Et bien des fois j’y suis aller !
N’y va pas n’importe qui :
On fait de la cooptation
Tout comme chez les francs-maçons
Qui sont mes plus grands amis...

3973. - Maitre, je vous rectifie :
Qui sont nos plus grands amis !
- Je savais que vous le fussiez :
Faites bien de me le rappeler.
- Oh ! mais je le suis toujours !
- Plus que quiconque, je le sais bien :
Cela est clair comme le jour,
Mais pour nous deux, je l’entends bien...

3974. - Maitre, vous avez l’art de dire !
- Et vous, cher ami, l’art d’écrire.
Mais revenons à notre sujet,
C’est-à-dire au G.R.E.C., s’il vous plaît.
- Mais il me plaît de vous écouter :
Dites-moi tout ce que vous savez.
- Oh ! c’est une longue histoire :
Que je me la remette en mémoire !

3975- Mais à quoi bon vous le redire :
N’en savez-vous pas plus que moi ?
- C’est vrai que je le sais déjà !
N’est-il pas bon de se le redire ?
- Vous avez tout à fait raison :
Ne sommes-nous pas des francs-maçons ?
- Et pour nous il n’y a point de secret :
Maitre, cela n’est-il pas vrai ?

3976. - Ceci est tout à fait véritable !
Mais il y a bien d’autres secrets
Qui sont cachés dessous la table !
- Dites-les moi, s’il vous plaît !
- Mais ceci est impossible !
- Pourquoi, dites-moi, Maitre ?
- Parce que l’on ne doit pas mettre
Sous tous les yeux ce qui est invisible.

3977. - Dites-m’en donc davantage
Car je ne comprends pas ce langage !
- Nous faisons tout sous le manteau !
Si par hasard nous parlions haut
Nous serions vite démasqués,
Et notre affaire serait réglée :
Notre but ne serait pas atteint,
Et fini serait notre chemin.

3978- Il vous faut bien regarder
Comment j’agis sur le FC !
Et ainsi vous devinerez
Comment on fait marcher l’armée.
Avec les pseudos, c’est facile :
On multiplie tous les profils
En y mettant des grosses huiles :
Cela n’est-il pas subtil ?

3979. - Voilà qui est subtil en effet,
Et cela fait son effet !
- De fait, ils m’obéissent tous
Quoiqu’ils soient libres tous,
Mais du coin de l’œil, je les surveille !
Ne suis-je pas, moi, leur soleil ?
Et j’influe sur leur direction
Pour qu’ils aillent dans ma direction.

3980- Et si quelqu’un va de travers,
Je le prends aussitôt à revers,
Et s’il ne veut pas m’obéir,
Je le prie alors de déguerpir,
Et s’il ne veut pas partir,
Je prends ma grande manivelle
Et je l’envoie à la poubelle,
Et cela avec un grand sourire !

3981- Ou plutôt, je le prends dans ma truelle,
Et je le fourre dans mon compas !
- Ah ! vous me la faites belle :
C’est un tour digne du Pacha !
- C’est qu’en orient ou en occident,
Quand nous sommes au fond de nos loges,
Nous portons tous la même toge !
- Oh ! pour cela je le comprends !

3982- Car ne suis-je pas des vôtres ?
- Tu es un excellent apôtre
Et tu joues fort bien ton jeu,
Celui de Vatican II
Comme fait Riposte catholique,
Et comme lui un peu critique,
Afin de noyer le poisson :
Tu es un excellent franc-maçon.

3983. - Pour ça, je vous remercie, Maitre,
Car je suis bien ce que vous dites,
Et vous savez bien me mettre
À ma place. - Voici la suite :
Sans qu’on puisse vous reconnaître !
- Encore fort bien dit, Maitre !
J’admire votre sagacité :
Vous avez bien mérité du FC !

3984. - Oh ! je dois ça à mes supérieurs
Qui m’ont supérieurement éduqué :
Maintenant me voilà le premier
Dans ce sport de gladiateur.
Je promène tous mes pions
Où cela me semble bon,
Et ils sont tous obéissants
Avec leurs pseudos très clinquants !

3985. - Mais revenons à notre sujet !
- Vous avez raison ! Quel il est ?
- C’est du G.R.E.C. que nous parlions !
- Voilà une belle organisation
Que nous avons créée, nous francs-maçons !
Nous avons rongé de l’intérieur
La secte des fraterniseurs
Pour les faire devenir ce qu’ils sont.

3986- Et ils sont tombés dans nos rets :
Ils ne pourront plus nous échapper,
Car ils auront beau frétiller,
Maintenant d’eux c’en est fait.
Nous possédons tout ce qu’il faut
Pour les réduire à zéro.
Ils auront beau se démener,
Ils sont bel et bien coincés !

3987. - Maitre, je vous admire vraiment !
Moi qui suis littératureur,
Moi qui aligne des linéaments,
Moi qui ai tant d’admirateurs,
Moi qui hante toute la droiture
Des cercles les plus maurassiens,
Malgré cela, je ne configure
Que bien peu des vôtres, quelques-uns !

3988- Vous n’êtes pas sans savoir
Que sous mes posts on me congratule,
Car à moi seul je suis le miroir
De toute sorte de groupuscules
Qui se rassemblent sous mon étiquette,
Tant doucereuse est ma baguette !
Mais j’avoue que votre FC
Me dépasse en gloriosité.

3989. - Vous le dites bien, mon cher !
Le FC est mon univers
Où je fais tout ce qu’il me plaît.
- Je l’ai constaté, c’est vrai.
Mais revenons à notre sujet :
Pour le G.R.E.C., comment avez-vous fait ?
- Vous savez, avec la cooptation,
On fait tout, chez nous, francs-maçons.

3990. - Cela, je ne le sais que trop
Puisqu’étant de la même boutique.
Je me dis comme vous catholique,
Et un catholique comme il faut.
- Bien sûr, nous ne le sommes pas :
Vous le savez bien, n’est-ce pas ?
- C’est pour tromper les bonnes gens
Et les conduire dans nos rangs.

3991. - Très bien parlé, Daoudal !
- Je vous remercie, cher XA !
Mais revenons dans nos dédales
Dont nous nous éloignons, n’est-ce pas ?
- Non cher Hervé, pas tant que ça,
Car c’est un subtil mélange :
Ne sommes-nous pas démons et anges ?
- Xavier, je vous connais bien, là !

3992. - Reprenons notre dialogue !
Ne sommes-nous pas des démagogues ?
- Maitre, que cela est bien dit !
- Eh bien, mon cher, je vous le dis,
Que ce soit le G.R.E.C. ou autre chose,
C’est bien là le pot-aux-roses,
Et tous ils se laissent berner
Puisque leur tête est retournée.

3993- Tous ils nous croient catholiques,
Et cela est fantastique !
C’est notre ticket d’entrée
Pour bien partout nous promener !
Avec la dynamique de groupe,
Nous les portons tous en croupe
Dans un irénisme complet.
- Maitre, tout cela est bien vrai.

3994. - Et avec le synode actuel,
Les voilà tous au septième ciel,
Et ils se prennent à danser
Sur du rap électrisé,
En soutane rouge, s’il vous plaît,
En dansant le lavandais,
Sur un air LGBT
Afin d’être bien excités.

3995. - Et le G.R.E.C. là-dedans ?
- C’est du même ciment !
C’est pareil pour mon FC :
C’est du même métier.
Quand on a compris tout cela,
Je vous assure, on s’en fait pas
Puisque c’est la même stratégie
Pratiquée chez eux, elle ou lui.

3996- Chez elle on finit par un dîner !
Chez eux on finit par danser !
Chez nous on finit par rigoler !
Chez lui on finit par s’amuser !
- C’est du beau boulot, Xavier !
- Ah ! vous le dites Hervé !
À quoi bon plus vous expliquer
Puisque vous avez tout deviné...

3997. - Oh ! je n’ai rien à deviner
Puisqu’étant comme vous, Xavier.
- Je le sais bien, cher Hervé,
Puisque nous sommes à égalité.
- Maitre, pas tout à fait quand même,
Puisque vous êtes administrateur
Et que je ne suis que modérateur
Sans d’ailleurs le paraître même.

3998. - Que serais-je si vous le paraissiez ?
N’êtes-vous pas un écrivassier ?
Moi je ne suis qu’un diplomate
Et pas plus malin que les primates,
Mais les maçons m’ont fait monter
Comme directeur du FC.
- C’est pour qui vous honore un honneur
Méritant la légion d’honneur !

3999. - D’autant plus que je n’ai rien dit
Tout en ayant tout dit !
- Mais voilà bien l’art des arts !
Je reconnais votre fard :
Tout dire sans rien dire
Pour n’être pas compris !
- Mais nous nous sommes compris ! »
Et les deux maçons de bien rire !

4000- « Puisqu’il est l’heure de dîner,
Je vous, invite cher Xavier,
Dans le restau d’à côté.
- Volontiers, cher Hervé :
Ce n’est pas de refus !
Qu’y aura-t-il au menu ?
- Une bonne sauce maçonnique ! »
Et tous deux jouent de la barrique.


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1 commentaire:

  1. 1938- « Que dirai-je, maintenant, à vous fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ? Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation… Les fautes ne resteront pas impunies mais elle ne périra jamais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes. Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas éloigné, où la France, comme Saul sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une Voix qui lui répétera : “ Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? ” Et sur sa réponse : “ Qui êtes-vous Seigneur ? ” la Voix répliquera : “ Je suis Jésus que tu persécutes. Il est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même.” Et elle, frémissante et étonnée, dira : “ Seigneur que voulez-vous que je fasse ? ” Et lui : “ Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter comme par le passé mon Nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre.” »

    (Saint Pie X, consistoire du 29 novembre 1911)

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