(www.proliturgia.org
)
Mardi,
24 octobre 2017 :
D’un
jeune internaute :
«
“Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation installée
dans le Lieu Saint...” (Math. 24, 15)
Dans la plupart des
diocèses français, la liturgie romaine est morte, la liturgie
romaine n'existe plus.
Tel est le glaçant verdict que l’on ne
peut s’empêcher de prononcer en constatant ce qu’il reste du
culte chrétien dans nos églises paroissiales. Disparue,
l’orientation vers Dieu. Disparue, la langue latine. Disparu, le
chant grégorien. Évaporée, la notion de sacré, de transcendance.
Effacée, la profondeur évocatrice des symboles liturgiques. De tout
ce qui a fait la beauté, la splendeur, la profondeur et la richesse
théologique de la liturgie chrétienne authentique durant des
siècles, il ne reste quasiment plus rien dans nos églises.
Et
non seulement personne ne semble réaliser l’ampleur du désastre
liturgique en cours, mais il s’en trouve encore pour se féliciter
des “progrès” réalisés dans la liturgie ces dernières
années.
Le langage liturgique est devenu un langage que
l’écrasante majorité des fidèles et des clercs ne comprennent
plus. Le patrimoine liturgique de l’Église romaine, qui s’est
pourtant développé au sein d'une culture dont nous sommes
théoriquement héritiers, nous est devenu aussi étranger que les
cultes hindouistes ou bouddhistes. Nos prêtres, y compris nos
évêques, semblent frappés d'une amnésie liturgique et spirituelle
telle, que l’on est en droit de se demander s’ils comprennent
encore quelque chose aux composantes les plus élémentaires du
christianisme.
Il suffit de voir cet évêque dans la vidéo
(cliquer
ici)
: c’est effroyable, pitoyable. Au moment de la préface, on dirait
qu’il lit un texte qu’il ne comprend pas mais qu’il lit quand
même parce qu’il y est obligé. Un évêque ! Comment a-t-on pu en
arriver là ?
“Quand
les bases s’effondrent, le juste, que peut-il faire ? » (Ps. 11) »
Mardi,
24 octobre 2017 :
D’un
jeune fidèle :
«
J’apprends grâce au site de “Riposte catholique” que lors
d’une messe à l’abbaye Sainte-Marie de Maumont, une femme
pasteure aurait prononcé l'homélie... Et il paraît que d’aucuns
auraient proposé à cette occasion de ne pas réciter le Credo pour
ne pas choquer les non-catholiques.
Et dans le magazine “La Vie”
(voir sur le même site de “Riposte
catholique”),
l’inénarrable Jean-Pierre Denis a publié un énième article
laissant entendre que désormais, il n’y a plus de différences
entre catholiques et protestants... puisque nous sommes tous
protestants ! Chouette ! Plus besoin d’aller à l’église le
dimanche.
Il est
tout de même assez curieux de constater que Jean-Pierre Denis semble
assimiler foi catholique à un “enfermement”.
Mais
le summum de la stupidité - et d’une certaine manière, de la
trahison - advient quand M. Denis écrit que “dans la société
liquide, les engagements religieux ne peuvent plus fonctionner sur ce
mode défensif, dépressif, simpliste”. Ainsi donc, confesser la
foi de l’Église sans aménagements et sans ambiguïté
signifierait “fonctionner” de manière défensive, dépressive,
simpliste... On aura compris, en tout cas, quel est le raisonnement
réel de M. Jean-Pierre Denis et de ses confrères ou
coreligionnaires : puisque la société est “liquide”, eh bien il
faut que l’Église devienne à l’image de cette société :
qu’elle se liquéfie elle aussi.
Une
Église “liquide”, avec une doctrine “liquide”, une liturgie
“liquide”, un clergé “liquide”... Ça tombe bien : cela
semble être également le programme de plusieurs occupants influents
du Vatican. Sans blague. »
Mardi,
24 octobre 2017 :
Dans
la lettre qu’il a adressée au cardinal Sarah, le pape François
souligne les trois normes qu’il faut désormais respecter pour les
traductions en langues courantes des textes liturgiques :
D’abord,
les traductions doivent être fidèles, écrit-il, à l’original
latin. Très bien : c’est le principe exigé par “Liturgiam
Authenticam”.
Ensuite,
elles doivent être fidèles aux normes de la langue dans laquelle
elles sont traduites. Ce qu’écrit le pape est assez maladroit,
mais cela semble vouloir dire que toute traduction doit être rendue
en une langue agréable et respectueuse de la grammaire et de la
syntaxe. Très bien.
Enfin, le pape dit que la traduction doit
être fidèle aux capacités de compréhension des fidèles. Ici, la
“ligne directrice” papale ne fournit aucune indication, aucune
recette. Rappelons que notre compréhension d’un texte est façonnée
par la traduction. Nous - les lecteurs ou les auditeurs - ne pouvons
pas savoir si le traducteur a été fidèle à notre capacité de
compréhension... à moins de connaître la langue d’origine et de
pouvoir vérifier nous-mêmes la traduction. En fin de compte, à
moins d’avoir le texte liturgique latin sous les yeux et de faire
un travail de comparaison en fonction de nos connaissances, nous ne
pouvons que partir de l’idée selon laquelle le traducteur a été
fidèle à... sa propre compréhension du texte.
Autrement
dit, le pape nous met à la merci des seuls traducteurs, ce qui est
contraire au premier point souligné dans la lettre au cardinal
Sarah.
Une
fois de plus, François donne l’impression de se perdre dans ses
propres contradictions.
D'après Phil Lawler.
Mardi,
24 octobre 2017 :
«
La décentralisation à la mode François.
Dans
un commentaire de Guido Horst, correspondant au Vatican pour le
compte du journal allemand “Die Tagespost”, on peut lire : « Les
catholiques pour qui l’unité de l’Eglise ne serait pas un vain
mot, n’ont qu’à bien se tenir » (ndlr : l’expression
allemande est plus imagée ; elle dit que ces personnes-là ont
intérêt à “s’habiller chaudement” !) Sous le titre
“décentralisation à la mode François”, l’article décrit les
plus récents développements de la situation à Rome concernant le
pape François et le cardinal Sarah.
Guido
Horst rappelle à cette occasion que, dès à présent, les
conférences des évêques des divers pays ont des interprétations
différentes du document “Amoris Laetitiae”. S’ajoute à cela,
dorénavant, que les textes liturgiques sont devenus des “terrains
d’expériences à forces centrifuges”. Le journal “Tagespost”
constate alors que le cardinal Sarah, qui est tout de même Préfet
de la Congrégation pour le Culte Divin, ne fut en rien associé à
la rédaction du récent Motu Proprio “Magnum Principium”.
Sarah
est à présent définitivement “grillé” à Rome. »
Un
lecteur du site “Kathnet” réagit comme suit : « Guido Horst est
connu pour son talent de conciliateur et de diplomate ; si lui se met
à parler ainsi, c’est qu’il y a vraiment de quoi se faire du
souci. »
Source
: Kathnet (Trad. MH/APL)
Mardi,
24 octobre 2017 :
Le
pape François chante les louanges de Martin Luther et des luthériens
et dégomme tour à tour les cardinaux Müller et Sarah. Cherchez
l’erreur...
Mardi,
24 octobre 2017 :
Deux
compléments d’information également trouvé sur le site allemand
“Kathnet” :
1.
Dans le courrier des lecteurs, une personne suggère de « ressortir
des tiroirs tous les projets des groupes de travail mis en place dans
les années 2000, comme par exemple celui de ce groupe autrichien
qui, sous la direction de Mgr Kapellari, avait produit sa propre
traduction. Ces travaux avaient tous été stoppés par “Liturgiam
authenticam”. »
2.
Un commentaire de Ludwig Ring-Eifel, rédacteur en chef de l’agence
de presse catholique allemande KNA dans une interview avec le site
internet Domradio (Cologne) :
« On
ne peut nier qu’une certaine agitation et un certain malaise
entourent désormais la tournure que prennent les conflits à Rome.
Le simple fait qu’il ait été reproché au pape d’avoir proféré
des hérésies est en soi une abomination, qu’on ne pas traiter,
même au Vatican, comme si de rien n’était. Mais je ne pense pas
qu’il y aura un vrai débat ouvert à ce sujet » dit Ludwig
Ring-Eifel en nous livrant son impression : selon lui, on ne parle
pas de ces choses au Vatican, ou alors à demi-mots. Il constate
ensuite - n’en déplaise à certains - que François est bel et
bien en train de limoger ceux qui osent la moindre critique. Cela
concerne quelques cas particuliers de personnes occupant des postes
mineurs.
Le
rédacteur poursuit : « Et puis, il n’a pas prolongé la charge du
cardinal Müller qui sur certaines questions internes avait pris
quelques distances avec la position du pape. Il est déjà en train
de se séparer des personnes de son entourage qui ne sont pas en
phase avec lui ; ou bien il les recadre en public, comme ce fut le
cas pour le cardinal Sarah dernièrement. »
Il
faut reconnaître que ce recadrage du cardinal Sarah est un fait
unique, poursuit Ludwig Ring-Eifel, qui ajoute qu’il n’a pas
souvenir d’avoir vécu pareille affaire malgré sa longue carrière
d’observateur au Vatican. D’après lui, le cardinal Sarah ne
pourra pas « tenir » longtemps encore : « Il est possible qu’il
tienne encore les deux ans qui lui restent, mais il n’aurait alors
plus aucun droit à la parole. Aujourd’hui déjà, il a été
tellement humilié publiquement par le pape, qu’il ne lui reste pas
la moindre trace d’autorité. »
Conclusion
: on ne peut qu’être en admiration profonde devant ce pape du
dialogue, de l’accueil, de l’ouverture... et de l’humilité
(ostensible).
1517- « J’aimerais mieux aller à la charrue pour conduire des bœufs,
RépondreSupprimerque de conduire une femme têtue. »
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)