(www.proliturgia.org
)
Mercredi,
11 octobre 2017 :
Selon
plusieurs sources, le pape François aurait l’intention de :
-
permettre l’ordination de femme diacres,
- permettre le mariage
des prêtres.
Comme toujours, ces “innovations” seraient
présentées comme des “exceptions”. Ce qui veut dire, on l’aura
compris, qu’elles deviendront rapidement des règles que suivront
celles et ceux qui ne voudront pas passer pour des “idéologues de
l’abstrait” ou des “chrétiens rigides au cœur fermé” aux
yeux d'un pape si populaire.
Jeudi,
12 octobre 2017 :
Le
“Catéchisme de l’Église catholique”, que l’on doit en
grande partie au cardinal Joseph Ratzinger, aborde la question du 5e
commandement de Dieu : “Tu ne tueras pas”. Au n°2266, on lit :
“Préserver le bien commun de la société exige la mise hors
d’état de nuire de l’agresseur. A ce titre, l’enseignement
traditionnel de l’Église a reconnu le bien-fondé du droit et du
devoir de l’autorité publique légitime de sévir par des peines
proportionnées à la gravité du délit, sans exclure dans les cas
d’une extrême gravité la peine de mort.”
La possibilité de
la peine de mort est soumise à trois conditions devant être
obligatoirement réunies :
1. La société doit être victime d’un
agresseur, ce qui exclut qu’on soit soi-même l’agresseur ;
2.
L’autorité publique qui décide de sévir doit être “légitime”,
ce qui exclut les autorités issues d’un coup d’état ou de tout
autre prise de pouvoir illégitime ;
3. Le cas impliquant une
éventuelle peine de mort doit être d’une “extrême gravité”,
ce qui implique qu’il apparaisse comme tel à la suite d’un
jugement impartial.
Le pape François, dans un discours récent, a
déclaré vouloir supprimer le n°2266 du “Catéchisme de l’Église
catholique”, ouvrage qui, selon lui, n’est plus adapté au
contexte actuel.
Avec François, même l’enseignement
catéchétique doit être “adapté”... c'est-à-dire relativisé.
Vendredi,
13 octobre 2017 :
Mgr
Castet a demandé a être démis de ses fonctions d’évêque de
Luçon. Raison avancée : la maladie. Il est permis de se demander
“qui” a rendu Mgr Castet malade. Un élément de réponse se
trouve peut-être dans cette petite histoire :
Il y a de cela
plusieurs mois, une dame assez âgée écrit à Pro Liturgia pour
demander ce qu’il faut qu’elle fasse pour être assurée d’avoir,
en cas de décès, la liturgie des défunts et non une de ces
cérémonies nunuches qu’on voit presque partout. Nous lui
conseillons d’exposer sa demande à Mgr Castet. Ce qu’elle
fait.
Quelques jours plus tard arrive la réponse de l’évêque
de Luçon qui avoue souhaiter de tout cœur pouvoir garantir une
telle messe mais ajoute que “ce sera difficile car je ne suis plus
maître dans mon diocèse.”
Vendredi,
13 octobre 2017 :
D’un
jeune catholique de Belgique : « Après avoir vécu la fusion des
communes, la Belgique vit aujourd’hui la fusion des paroisses. La
différence c’est que les petites communes n’ont pas été
fusionnées par manque de bourgmestres, alors que les paroisses sont
fusionnées par manque de curés.
Au plan spirituel, que ce soit
en Belgique ou en France, ces fusions sont le signal de la
banqueroute de l’Église.
Une Église combien de fois “envoyée”,
“visitée”, “refondée”... Autant d’appellations pour
cacher le cancer qui la ronge.
Une Église qui ne “produit”
plus de prêtres est une église morte. Nos séminaires sont vides,
nos maisons religieuses vendues, nos églises désertées, le “Peuple
de Dieu” proche de la gériatrie. Mais il faut dire que tout va
bien. Quelle hypocrisie !
Les ostensoirs rouillent dans les
sacristies, les araignées tissent leurs toiles dans les
confessionnaux, le lierre envahi les marches d’entrée de nombre
d’églises. Le pseudo catéchisme est “enseigné ” par des
personnes sans formation et difficiles à recruter ; les messes sont
célébrées hors missel (ce qui est une avance sur les intentions du
pape Bergoglio)... etc.
Nous enjambons les débris du
christianisme, “Mais à part ça, madame la marquise, tout va très
bien, tous va très bien. » Bref, nous sommes face à désastre
total qui ne semble pas torturer nos éminences. Qui a dit qu’ “une
paroisse, c’est un tabernacle avec des maisons autour” ? »
Vendredi,
13 octobre 2017 :
Selon
le Motu proprio “Speramus manere” (On espère rester) à paraître
prochainement et dans lequel sera résumée la pastorale devant être
mise en œuvre pour hâter la protestantisation définitive de
l’Église romaine « Tout fidèle s’affichant catholique devra
être considéré par son curé comme un “idéologue de l’abstrait”
(cf. pape François) et devra, de ce fait, être réduit au silence
dans sa paroisse.
Tout curé célébrant la messe selon le missel
romain et enseignant le catéchisme de l’Église catholique devra
être considéré par son évêque comme un “chicaneur
moralisateur” (cf. pape François) et devra, de ce fait, être
réduit à faire du classement d’archives dans les sous-sols de
l’évêché.
Tout évêque refusant de se cautionner les projets
pastoraux fumeux mis en route par des équipes de laïcs et de
prêtres en responsabilité devra être considéré comme un “petit
monstre” (cf. pape François) et devra, de ce fait, être envoyé
en mission aux îles Kerguelen.
Tout cardinal émettant quelques
critiques sur les liturgies relâchées ou les propos ambigu de
François devra être considéré comme une “momie de musée”
(cf. pape François) et devra, de ce fait, être déchargé de toute
responsabilité au sein de l’Église, quelle que soit sa
compétence. »
Vendredi,
13 octobre 2017 :
D’un
fidèle de Bretagne :
« Le “Souvenir Vendéen” est une
association qui a pour but l’étude des aspects culturels,
historiques et religieux propre aux territoires réunis sous
l’appellation de “Vendée militaire”. Contrairement à ce que
pourrait laisser croire cette appellation, la répression des
révolutionnaires n’a pas touché que la Vendée mais aussi le sud
de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire ainsi que le nord des
Deux-Sèvres.
La conservation et la mise en valeur de monuments
commémoratifs se rapportant à l’histoire de la Vendée militaire
donne lieu, chaque année, à des rencontres sur un des nombreux
lieux ou ont été perpétrés les massacres des “Colonnes
Infernales”. D’une année sur l’autre, le scénario ne change
guère : après la célébration d’une messe en souvenir des
victimes, les participants participent à un dépôt de gerbe et au
recueillement devant une croix érigée en souvenir de massacres
perpétrés par des révolutionnaires. Après l’inévitable
banquet, une conférence, des communications puis les questions
diverses terminent la journée.
Il y a quelques années, des
responsables du “Souvenir Vendéen”, avaient contacté la
“responsable de la pastorale” d’une paroisse du sud de la
Loire-Atlantique pour l’informer que le dimanche de leur rencontre,
l’assistance serait évidemment beaucoup plus nombreuse
qu’habituellement à la messe paroissiale. Passéistes ces gens du
“Souvenir Vendéen” qui ont gardé au cœur le souvenir de leurs
ancêtres ? Pas du tout. Loin d’être opposés au renouveau
pastoral à la française, ils avaient simplement demandé qu’à la
messe dominicale on puisse chanter un Kyrie grégorien ainsi que le
Credo de Nicée-Constantinople. Au besoin, ils proposaient de former
une modeste chorale pour entrainer les fidèles. Très sûr d’elle,
la “responsable de la pastorale” répliqua : « D’accord pour
le Kyrie car - précisa-t-elle - c'est pas du latin… Par contre le
Credo de Nicée-Constantinople… » Alors là non, elle ne
comprenait pas. Finalement elle laissa tomber : « Vous voulez dire
le Credo d’Istanbul ? Vous savez, nous sommes ici dans un pays de
bocage ou il n’y a guère d’émigrés. En tout cas, je n’ai
jamais vu un Turc réclamer un Credo de son pays. »
Décontenancés
par l’inculture liturgique crasse de cette animatrice, les
responsables de cette journée souvenir ont laissé leurs adhérents
participer à la liturgie de leur choix.
Je ne crois pas trop
m’avancer en imaginant le rapport qu’a fait cette animatrice au
curé du secteur : « Vous vous rendez compte, père curé, des gens
pas vraiment intégristes mais plutôt traditionalistes… enfin vous
voyez le genre... qui demandent un Credo turc… on aura tout vu ! »
Allez-vous étonner de la déprime des curés pris en otage par
des commissaires liturgiques qui oublient que l’inculture
religieuse a toujours fait le lit de l’anticléricalisme.
Malheureusement ces clérocrates sont légions en France. Il y
peut-être plus grave : en raison du contre-témoignage de l’actuelle
“bureaucratie mitrée”, il est à craindre que la dimension
spirituelle d’association comme le “Souvenir Vendéen” soit
mise en veilleuse à l’avenir. Dans 50 ans, le devoir de mémoire
sera probablement encore vivant dans nos pays d’ex-chrétienté,
mais quelle sera sa dimension religieuse ? Combien d’autres
exemples de ce type tendraient à prouver que l’inculture de nos
responsables pastoraux a une grande part de responsabilité dans la
déchristianisation de la France ? »
1507- « Ces innocentes créatures que sont les enfants morts sans le baptême avant l’usage de raison,
RépondreSupprimernon seulement ne seront point affligées d’être privées de la béatitude éternelle,
mais elles auront la jouissance de leur bien naturel
et jouiront même en quelque sorte de Dieu,
autant que le permettent la connaissance et l’amour naturels :
quoique séparées de Dieu quant à la jouissance de sa gloire,
elles lui seront néanmoins unies par la participation aux bien naturels. »
(Saint Thomas d’Aquin)