jeudi 24 mai 2018

Propos hallucinants de François dans "Politique et société" -2-

     « Dominique Wolton : Mais où est Dieu à Auschwitz ? Et où est Dieu dans l’écrasement des chrétiens d’Orient ?
Pape François : Je ne sais pas où est Dieu. »
(p.97)

    « Une certaine fraîcheur n’empêche pas le cléricalisme, par exemple. Le danger, pour les Églises organisées, anciennes, c’est la rigidité. Selon moi, c’est un des dangers les plus grands, en ce moment, que rencontre le clergé de l’Église. »
(p.97-98)

     « En Arménie […] ils sont « apostoliques » (orthodoxes), et ils ont souffert d’un problème de communication pendant le concile de Chalcédoine, dont les propositions ont été l’objet d’interprétations contradictoires. »
(p.100-101)

     « Et moi, j’allais à Noël, le 6 janvier, aux Vêpres avec les Russes. Je restais dîner avec eux, puis faire la fête... chez nous, il y avait beaucoup de familiarité. »
(p.100)

     « La richesse de l’Afrique ! L’Afrique est grande. Pauvre, mais grande. Elle sait faire la fête ! »
(p.98)

     « On parle trop de la vérité, de défendre la vérité : où trouver Dieu dans la vérité ? C’est difficile... »
(p.112)

     « La fermeture n’est pas chrétienne. La fidélité est chrétienne. Si je me ferme, si je me défends, ce n’est pas chrétien. Défendre les valeurs par la fermeture n’est pas une voie chrétienne. […] Les valeurs se défendent, mais pas par la fermeture. L’esprit chrétien est ouvert. La modernité, c’est l’ouverture. Ne pas avoir peur. […] Et c’est pour cela que je parle de la conversion de l’Église dans Evangelii gaudium. Je parle d’une Église « qui sort ». »
(p.108-109)

     « Sortir de soi-même. Pas une Église fermée. Devant les congrégations générales, avant le conclave, dans une intervention brève, j’ai dit ceci : « Nous lisons dans l’Apocalypse que Jésus dit : "Je suis à la porte et j’appelle, et si quelqu’un m’ouvre la porte, j’entrerai." » Mais très souvent, Jésus est à la porte et il appelle, mais parce qu’il est à l’intérieur, nous ne le laissons pas sortir. »
(p.109-110)

     « Dans les écoles, on doit enseigner à cheminer en cherchant les choses. Apprendre en cherchant. Et non pas « question-réponse, question-réponse ». »
(p.130)

     « Un exemple qui me vient en tête, mais je ne sais pas comment l’exprimer : je suis libre. Je me sens libre. Ça ne veut pas dire que je fais ce que je veux, non. Mais je ne me sens pas emprisonné, en cage. En cage ici, au Vatican, oui, mais pas spirituellement. Je ne sais pas si c’est ça... À moi, rien ne me fait peur. C’est peut-être de l’inconscience ou de l’immaturité !
Dominique Wolton : Les deux !
Pape François : Mais oui, les choses viennent comme ça, on fait ce qu’on peut, on prend les choses comme elles viennent, on évite de faire des choses, certaines marchent, d’autres pas... Ça peut être de la superficialité, je ne sais pas. Je ne sais pas comment l’appeler. Je me sens comme un poisson dans l’eau. »
(Ainsi s’achève le chapitre II, p.113-114)

Source : "
POLITIQUE et SOCIÉTÉ"
Pape François
Rencontres avec Dominique Wolton

(septembre 2017)

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