mercredi 5 décembre 2018

POÈME-DES-POÈMES 36


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")

* * *

1751- On peut l’entendre tous les jours,
Car il n’arrête pas son cours :
Ses bavardages sont incessants
Et tout aussi extravagants.

1752- On se dirait dans un bistrot
Lorsque l’on entend ses propos
Qui ne sont que de bas-étage
Et dont il fait l’étalage.

1753- Tous les anticléricaux
Prisent cet Anticlérical
Qui partout cause du scandale,
Affligeant l’Église de maux.

1754- Pour elle, rien que du persifflage,
Des médisances et calomnies,
Des injures et ironies,
Car il la tient comme en otage.

1755- Il ne lui épargne rien :
Il la plonge dans le purin
Puisqu’il veut qu’elle soit sale,
Elle qui est virginale !

1756- Toutes les religions, il caresse,
Mais la véritable il délaisse :
Il lui inflige des maladies,
Des virus et des inepties.

1757- Quand il la voit, il enrage
Et ne se sent plus de fureur :
Il tourne en rond dans sa cage,
Comme Hitler dans son bunker.

1758- Il démolit, il démolit :
Cela va trop lentement
À son goût et selon lui,
Et il explose comme un volcan.

1759- Il aurait voulu qu’en quatre ans
Tout cela fût bien terminé :
Il voit qu’il lui faut du temps
Et bien plus qu’il n’aurait pensé.

1760- Il accélère, il accélère :
Il met en route ses processus,
Inoculant tous ses virus
Pour que l’Église dégénère.

1761- Car il croit bien la vaincre
Et il veut s’en convaincre
Quoiqu’il sache très bien
Que sur elle il ne peut rien.

1762- C’est pourquoi il la massacre,
La déshonore et défigure :
Il en fait un simulacre
Et une horrible figure.

1763- Il la salit tant qu’il peut
En la traînant dans la boue :
S’il pouvait la mettre au feu,
Il le ferait tout d’un coup.

1764- Mais voilà, elle lui résiste !
Alors il la fracasse
Tel un bol, une tasse
Sur une noire liste.

1765- Car il a une liste noire
Gravée sur son grimoire
Où il marque tous les noms
De ceux avenus-non.

1766- Il ne veut pas de ces gens
Qui ralentissent son mouvement :
Il les pousse par derrière
Avec violence, avec colère !

1767- Alors ils se sentent forcés
De le suivre malgré eux
Tout en traînant les pieds
Et en clignant des yeux.

1768- Tant qu’ils le reconnaîtront
Pour ce qu’en fait il n’est pas,
Ils seront dans son giron
Et marcheront sur ses pas.

1769- Tous ceux de chez Caffarra
Suivront Antéchrist pape-François
Puisqu’ils le reconnaissent pour Pape
Alors qu’il n’est qu’une soupape.

1770- Il est même moins que cela,
Moins qu’un chien et moins qu’un chat
Puisque les animaux, eux,
Font la volonté de Dieu.

1771- Lui, fait la volonté de Lucifer
Qui est une volonté de fer
Puisqu’il fait sa propre volonté
En se prétendant la déité.

1772- Ce blasphémateur fait des trouvailles
Comme par exemple celle-ci :
« Dans la Trinité, ils se chamaillent :
Portes fermées, ils s’injurient ! »

1773- Ce n’est pas tout-à-fait textuel :
C’en est le sens, c’est l’essentiel,
Car le textuel, chez ce personnage,
Est impossible, presque un mirage.

1774- Il parle à bâtons rompus,
Coupant ses phrases en plein milieu,
Sautant des mots, et même mieux,
Disant des choses saugrenues.

1775- Son langage est incohérent,
Toujours sans cesse virevoltant
Et mélangeant tous les sujets
Qui restent de ce fait incomplets.

1776- Il va jusqu’à la grossièreté,
Allégations les plus éhontées,
N’ayant pas peur du ridicule
En jouant son jeu de bascule.

1777- Il dit le contraire du tout
Et invente des historiettes
Qu’on dirait venir d’un fou
Qui n’a plus toute sa tête.

1778- Il dit le tout et son contraire,
Mélangeant l’ombre et la lumière
Dans une parfaite confusion
Qui ne peut venir que du démon.

1779- Il est sans cesse à pérorer
Et sans cesse à discutailler
Pour expliquer l’inexplicable
À la manière de son diable.

1780- Bref, c’est un fou furieux
Qu’il serait urgent d’enfermer :
Plus on voudra le révérer
Et plus il deviendra odieux.

1781- Plus on le laisse faire,
Plus il devient audacieux,
Plus il est téméraire,
Plus aussi aventureux.

1782- Il s’attaque à toute chose,
Ne laissant rien en place,
Car il veut que tout explose
En des débris de glace.

1783- Il appelle cela réforme
Ou réforme de la réforme :
Si Luther était en vie,
Il serait de son avis.

1784- Il va donc tout réformer,
Ou bien plutôt déformer !
Vatican II a tout commencé :
Lui va tout achever.

1785- Rien n’échappe à ses griffes,
À ses coups de canif,
Pas même la liturgie
Pourtant déformée avant lui.

1786- Paul VI l’a bien matraquée,
Mais lui va la liquider
En mettant autour de l’autel
Les religions arc-en-ciel.

1787- Après ses mariages pour tous,
Voici sa liturgie pour tous,
Schismatiques et hérétiques :
Fuyez-le, bons catholiques !

1788- Après la messe de Jean XXIII,
Après la chanson de Paul VI,
Voici celle des trois six,
D’Antéchrist pape-François !

1789- Elle est à l’étude en secret,
Mais le secret a percé :
À quoi bon tenir secret
Ce qui doit être divulgué ?

1790- Les cornes de la Bête ont percé
Et on les voit apparaître :
Bientôt vous serez obligés,
Sur votre front de les mettre.

1791- Ou bien sur votre main
Car ce sera au choix,
Mais si tu ne fais rien,
Attention, gare à toi !

1792- Tu ne pourras acheter
Ni vendre pareillement :
Tu seras affamé
Et deviendras mourant.

1793- Oui, tu mourras de faim
Si tu n’as dans ta main
Son caractère, ou sur ton front
Son nombre ou bien son nom.

1794- Ni eau ni électricité
Ni gaz ni rien du tout
Car tout te sera coupé
Et tu mourras dans ton trou.

1795- Car tu ne pourras aller
Ni à droite ni à gauche
Sans que les armes te fauchent
Et tu ne pourras bouger.

1796- Des yeux et des oreilles
Sont partout installés
Et nulle chose pareille
N’est jamais arrivée.

1797- Même les creux des montagnes
Et les plus sombres forêts
Seront tous dans ses rets
Jusqu’aux lointaines campagnes.

1798- Sans argent, sans vêtements,
Vous mourrez tous comme des chiens
Si vous ne mettez en vos mains
Son signe de ralliement.

1799- Ignores-tu quel il est
Ce signe à jamais funeste ?
Six-six-six, voilà c’est
Le nombre d’homme de la Peste !

1800- Antéchrist pape-François,
Est-ce cet Homme damné ?
Dans bien peu on le saura !
Pour lors il nous faut prier.


À télécharger ici :

1 commentaire:

  1. 1890- « Au Ciel, nous serons perdus en Dieu
    comme une étincelle dans un vaste incendie. »

    (Saint Léonard de Port-Maurice)

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