* * *
1901- « Nous
avions notre bon curé
Qui nous disait
la vérité ;
Et voilà que
sont arrivés
Après lui
d'étranges abbés ! »
1902- « Ils
ont voulu tout chambouler
En disant :
Les temps ont changés !
Prenez vos
responsabilités :
Vous êtes des
hommes libérés ! »
1903- « Voilà
ce qu'ils nous ont dit,
Et ils se sont
crus tout permis !
Ils ont tout
changé la messe
Pour en faire une
kermesse ! »
1904- « Ils
ont cassé les autels !
Ils ne croyaient
plus au Ciel
Et encore moins à
l'enfer,
Ne s'occupant que
de la terre. »
1905- « Ils
ont mixisé nos écoles
Pour que tous
soient mélangés !
Ils ont traité
de bricole
Tout ce qui est
le plus sacré. »
1906- « Ils
nous ont fourré en mains
La très sainte
communion :
Tout ce qu'il y a
de plus divin,
Ils l'ont jeté
au démon. »
1907- « Ils
ont vidé nos églises,
Mettant tout à
la remise,
Et à la place
ils ont mis
Ce qu'il y a de
plus flétri. »
1908- « On
y danse comme au carnaval
Comme en une
salle de bal :
On y fait tout ce
qu'on veut,
Hormis d'adorer
le bon Dieu ! »
1909- « Le
bon Dieu, ils n'y croient pas :
C'est visible,
cela se voit,
Comme d'ailleurs
n'y croit pas
Celui qu'on dit
pape-François ! »
1910- « Ils
passent toutes leurs journées
À pérorer ou
discuter
Ou bien à courir
la mariée
Afin de pouvoir
flirter ! »
1911- « Cela
ne leur a pas suffi :
Avec les hommes
ils ont fait aussi
Deux minutes
trente-cinq de bonheur
Pour une éternité
de malheur ! »
1912- « Nous
autres, pauvres paisans,
Avions la tête
bouchée,
Et tous nous
sommes tombés
Dans leurs trucs
extravagants. »
1913- « Mais
au bout d'un certain temps,
Nous nous sommes
réveillés
Et nous nous
sommes abouchés
Avec un truc
comm'dans l'temps. »
1914- « On
nous faisait la messe d'avant
Avec tous les
autres sacrements !
On voyait bien
que c'était
Un truc tout fait
exprès. »
1915- « Tout
cela ne collait pas !
Mais comme rien
ne collait,
On s'est fait
avoir là
Comme avant on
s'était fait. »
1916- « Bref,
on s'est fait eu
De tous les côtés
à la fois,
Du soi-disant
pape-François
Et des tradis :
cela fut ! »
1917- « Ils
nous ont tous méprisés,
De nous autres
s'en sont fichés :
De la farce on
est les dindons !
Ils ne sont tous
que des pigeons ! »
1918- « Où
donc aller maintenant
Nous disions-nous
en braillant ?
Qui donc va nous
indiquer
La voie où il
faut aller ? »
1919- « Si
l'on va au Vatican,
Il n'y a plus que
des serpents !
Chez ceux qu'on
appelle tradis,
Il n'y a plus que
des orties ! »
1920- « Il
n'y a plus qu'à planter des choux
Et à dire son
Chapelet :
Les uns et autres
sont les valets
De Satan, rien
que des loups ! »
1921- « Nous
autres, avec nos vaches,
Étions pas trop
au courant,
Et tout en
mangeant de la mâche,
On discutait en
rigolant. »
1922- « Voilà,
on rigolait jaune,
Car les hommes,
ça pleure pas,
Mais on en avait
gros là
Sur la patate et
sur le trône ! »
1923- « Que
faire, qu'on se disait :
À qui donc se
confesser ?
Et sera-t-on bien
marié ?
Quoi faire, plus
on ne savait ! »
1924- « Alors,
qu'est-il donc arrivé ?
La plupart ont
déserté !
La Bretagne et la
Vendée
Sont comme toute
autre contrée ! »
1925- « On
a tous des ordinateurs !
Nos vaches sont
des tracteurs !
On est tous bien
à l'heure
Du Grand
Exterminateur ! »
1926- « On
n'a pas été plus fin
Que les autres,
sûr et certain :
Dans les
chapelles comme ailleurs,
On est
modernisateur. »
1927- « Il
n'y a plus de différence
Entre les uns et
les autres :
On prêche tous
la tolérance
Et on est tous
des apôtres ! »
1928- « Le
crâne, ils nous ont bourré,
Et on est devenu
dada,
Des aveugles, des
éclopés,
À peine bon pour
la charia ! »
1929- « Voilà
ce qu'ont fait de nous
Nos nouveaux
abbés loups-garous !
Il n'y plus à
perdre de temps :
Reprenons-nous et
en avant ! »
1930- Mais où
irez-vous, braves gens ?
- J'en savons
rien assurément.
- Parfait !
Mais ne faites rien
Qui ne sente le
bon chrétien.
1931- - Ça,
c'est facile à dire !
Mais
voilà, on n'a plus rien :
Y'a
plus qu'à manger et dormir
Et
boire du bon vin !
1932- - Pas si
vite, les amis :
On n'est quand
même pas des bêtes !
- Eux autres ils
nous ont dit :
« Bouge-toi
pour ta planète ! »
1933- - Il faut
les laisser dire
Leurs
imbécilités,
Et il faut même
en rire
Sous peine d'être
toqués.
1934- - Dis-nous
donc, toi, le vieux
Ce qu'il faut
faire maintenant :
Ils ont enlevé
notre bon Dieu
Ainsi que tous
les sacrements.
1935- - Il vous
reste le Chapelet !
- Ah ! pour
ça, c'est bien vrai !
- Il vous faut
donc le réciter,
Au moins un
chaque journée.
1936- - Ton truc,
c'est pas idiot :
On l'avait
abandonné !
On va se remettre
tout de go
À le reprendre
et réciter.
1937- - Eh bien
ça, les copains,
C'est une bonne
résolution,
Mais il faut s'y
tenir bien
Pour écrabouiller
le démon !
1938- - On va s'y
mettre dès aujourd'hui
Sans attendre
demain :
Ce sera une
bouillée d'orties
Sur la bouille du
grappin !
1939- - Si vous y
persévérez,
Je vous
l'assure : vous vaincrez,
Et tout ce que
vous avez perdu,
Un jour reviendra
bien entendu.
1940- Les
sacrements reviendront
Et vous vous
confesserez
Et puis aussi
vous communierez :
Bien attrapé
sera le démon !
1941- - Dame, ça
nous réconforte :
On va aller de
l'avant !
Nos âmes étaient
moitié mortes,
Mais ressuscitées
maintenant.
1942- - Bien les
gars, allez-y
Sans vous laisser
aller,
Car si les temps
sont pourris,
Ils seront
régénérés.
1943- Antéchrist
pape-François,
C'est sûr, un
jour s'en ira
Dans le fond de
la poubelle
Mais non pas dans
le Ciel.
1944- Vous
voilà-t'y rassurés ?
- Ben oui, et sûr
que sûr,
Car cet Homme de
péché
S'en ira dans les
ordures.
1945- Il veut
aller dans la gadoue ?
Il s'en ira dans
le trou :
Il l'aura bien
mérité,
Cet imbécile
rouillé !
1946- Son église
est toute sale
Comme il l'a dit
lui-même ?
Il s'en ira
ouvrir le bal
Au royaume des
anathèmes !
1947- Là il sera
bien payé
De toutes ses
forfaitures :
Il n'aura plus
qu'à manger
Ses vilaines
confitures !
1948- Le copain
de sa sacoche,
Il verra comme il
est moche !
Il aime bien les
insectes ?
Il en aura au
lieu infect !
1949- Le diable
l'écrabouillera
Comme on écrase
une araignée,
Et en enfer bien
il verra
Comment on s'y
fait griller.
1950- Il se moque
de la Religion
En la traitant de
tous les noms ?
Son Lucifer le
traitera
Comme le dernier
des parias !
À télécharger ici :
1893- « Si grande est l’audace et si grande la rage avec lesquelles on se rue partout à l’attaque de la religion que, qui pèse ces choses a droit de craindre qu’une telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés pour la fin des temps et comme leur prise de contact avec la terre, et que véritablement le fils de perdition dont parle l’Apôtre n’ait déjà fait son avènement parmi nous. »
RépondreSupprimer(Saint Pie X)