* * *
1801-
Contre cette Bête féroce,
Il
faut dès lors bien nous garder
Afin
de ne point culbuter
Dans
ses déviances atroces.
1802-
Car ses ruses sont infernales
Et
ses pièges sont bien montés
Pour
que quiconque y puisse tomber
En
ne croyant pas faire le mal.
1803-
Et c’est le divin Rosaire
Qui
nous protègera de ses traits
Si
nous le disons sans arrêt,
Sans
jamais nous en défaire.
1804-
Il ne pourra nous surmonter,
Si,
fidèles à le réciter,
Toujours
nous y persévérons
Malgré
toute contradiction.
1805-
Mais si nous l’abandonnons,
Quel
en sera le résultat ?
Vous
le savez bien, n’est-ce pas ?
Dans
ses griffes nous tomberons !
1806-
Si durs que soient les temps actuels,
Ne
désespérons pas du Ciel
Si
nous gardons le saint Rosaire
Et
sommes toujours en prière.
1807-
Gardons donc ce que nous avons
Et
jamais, jamais ne reculons :
Avec
la Doctrine chrétienne,
Notre
foi sera pérenne.
1808-
Si même nous sommes enterrés,
N’en
soyons pas désespérés
Car
le bras de Dieu n’est pas court :
L’Antéchrist
finira son cours !
1809-
Et s’il doit vaincre les saints,
C’est
comme les pharisiens
Qui
vainquirent Jésus-Christ
En
apparence et avec bruit.
1810-
Car sa mort fut sa victoire :
Pour
l’Église, ce sera pareil !
Par
cela, nous pouvons voir
Que
rien n’est nouveau sous le soleil.
1811-
N’allons donc pas chez les conciliaires
Non
plus que chez les tradis,
Mais
récitons notre Rosaire
En
attendant Hénoch et Élie.
1812-
Car ils viendront, soyons-en certains,
Pour
combattre l’Homme damné :
Ils
suivront le même chemin
Qu’a
suivi le Fils aîné.
1813-
Eux aussi ils prêcheront ;
Eux
aussi seront arrêtés,
Et
eux aussi mourront :
Ils
seront exécutés.
1814-
Eux aussi ressusciteront ;
Eux
aussi monteront au Ciel
Pour
rejoindre en la sainte Sion
Le
Fils du Dieu éternel.
1815-
Là, ils seront accueillis
Par
Jésus et par Marie.
Soyons
donc dans l’espérance
Puisque
nous le savons d’avance.
1816-
Ne soyons pas des timorés
Non
plus que des exaltés :
Restons
bien à notre place
Avant
que cela ne se fasse.
1817-
Ne courons pas la maraude
Et
n’exerçons pas la fraude
En
allant de-ci et de-là
Sans
savoir où poser nos pas.
1818-
Ne recevons pas les sacrements
Invalidement
ou illicitement
Car
ce serait un sacrilège
Et
un horrible manège.
1819-
Attendons que Pierre revienne
Car
il reviendra sûrement :
Ce
n’est pas là une fredaine
Non
plus d’ailleurs qu’un boniment.
1820-
Cette espérance est certaine,
D’une
certitude absolue :
Ce
n’est pas une chose vaine
Non
plus d’ailleurs qu’une berlue.
1821-
Car si tel était le cas,
Nous
serions les plus malheureux
Et
tous condamnés par cela
À
l’éternité du feu.
1822-
L’anathème serait général,
La
terre livrée aux méchants :
Une
déflagration générale
En
serait l’aboutissement.
1823-
Nul espoir dans ce cas-là
Car
l’Antéchrist serait vainqueur
Et
l’Église serait à bas,
Vaincue
par l’Exterminateur.
1824-
Les portes de l’enfer prévaudraient
Contrairement
à ce qui est dit,
Et
l’Église de Jésus-Christ
Plus
jamais n’existerait.
1825-
Cette chose étant impossible,
Puisque
l’Église est invincible,
C’est
l’autre qui succombera
Et
qui sera aux abois.
1826-
Il le sait d’ailleurs fort bien,
Mais
il continue son chemin :
Dans
sa superbe, il ne voit rien,
Tout
comme son esprit malin.
1827-
Il observe, il épie
Jusqu’au
jour où tu tomberas :
Voilà
ce que fait cet impie,
L’Antéchrist
pape-François !
1828-
Il te surveille, il attend,
Puis
il frappe en un instant,
Croyant
sa victoire acquise
Contre
qui ? La sainte Église !
1829-
Pour lui, chaque particulier
Professant
la catholicité
Est
une victime à abattre,
Un
esclave qu’il faut battre.
1830-
Il n’a de cesse que d’aller
De
l’avant pour remporter
Une
victoire qu’il croit faite
Mais
qui sera sa défaite.
1831-
Sa défaite sera telle
Qu’on
ne vit rien de pareil
Jamais
sous le soleil,
Sur
la terre comme au ciel.
1832-
Quel en sera l’artisan ?
C’est
saint Pierre revenant
Dans
son légitime successeur
Contre
l’Exterminateur.
1833-
Mais qui donc le nommera ?
Pour
cette question-là,
Point
moi ne vous le dirai
Car
point moi je ne le sais.
1834-
Je sais seulement une chose,
C’est
que se fera la chose
De
manière extraordinaire
Pour
que revienne Pierre.
1835-
On me dira que c’est impossible
Puisqu’il
n’y a plus de cardinaux !
Je
réponds : L’Église est invincible,
Elle
a vaincu bien d’autres maux.
1836-
Depuis maintenant deux mille ans,
Elle
a toujours vaincu Satan ;
Elle
vaincra donc maintenant
Son
envoyé si malfaisant.
1837-
L’Antéchrist ne vaincra pas
L’Église
de Jésus-Christ,
Mais
l’Église de Jésus-Christ,
C’est
certain, l’exterminera !
1838-
Lui bien sûr croit le contraire
Comme
grand-maître de l’univers,
Mais
il se trompe, et je me ris
De
son absolue ineptie.
1839-
Avec toutes tes simagrées,
Tu
n’es qu’un pauvre pygmée
Bien
que tu te crois un géant :
Cela
fait rire les enfants !
1840-
Antéchrist pape-François,
Tu
n’y échapperas pas :
Tu
tomberas en un instant
Dans
les griffes de Satan !
1841-
Antéchrist pape-François,
Ton
sort est bien décidé,
Saut
ou pas de qualité,
C’est
en enfer que tu iras.
1842-
Pape-François, tu me diras :
« L’Antéchrist,
ce n’est pas moi ! »
Tu
t’es vanté, ces années dernières
D’avoir
bien lu "Le Maître de la Terre"…
1843-
« Cela ne prouve rien du tout ! »
Me
répond ce méchant loup.
-
Cela est vrai, pape-François,
Mais
l’Antéchrist s’applique à toi.
1844-
- Comment cela me répond-il :
Je
n’en ai point le profil.
-
Tu te trompes, pape-François,
Car
l’Antéchrist c’est bien toi.
1845-
- Cette chose explique-moi,
Me
répond pape-François.
-
C’est tout simple : ton évangile
Est
le contraire de l’Évangile.
1846-
Pape-François se révulse,
Et
d’un coup de pied il m’expulse
Bien
loin de son humanité
Que
devant tous il a déifiée.
1847-
« Je t’interdirai tous les droits,
Me
lance le pape-François,
Puisque
tu ne veux point adhérer
À
ma nouvelle déité. »
1848-
« Car le vrai Jésus, c’est moi,
M’assure
le pape-François.
-
C’est bien cela, lui dis-je,
Qui
forme tout ton prestige. »
1849-
« Car assurément, tous ils te croient,
Antéchrist
pape-François :
C’est
ce qui forme ton malheur,
À
toi, Grand-Exterminateur ! »
1850-
Comme Pharaon avec Moïse,
Il
me chassa de sa fausse église,
Ce
pape-François Antéchrist
Qui
est l’adversaire du Christ.
À télécharger ici :
1891- « De nos jours, il n’est effort ni artifice
RépondreSupprimerque l’on ne mette en œuvre
pour abolir entièrement le souvenir de Dieu
et jusqu’à sa notion. »
(Saint Pie X)