jeudi 6 décembre 2018

POÈME-DES-POÈMES 37


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Florilèges")

* * *

1801- Contre cette Bête féroce,
Il faut dès lors bien nous garder
Afin de ne point culbuter
Dans ses déviances atroces.

1802- Car ses ruses sont infernales
Et ses pièges sont bien montés
Pour que quiconque y puisse tomber
En ne croyant pas faire le mal.

1803- Et c’est le divin Rosaire
Qui nous protègera de ses traits
Si nous le disons sans arrêt,
Sans jamais nous en défaire.

1804- Il ne pourra nous surmonter,
Si, fidèles à le réciter,
Toujours nous y persévérons
Malgré toute contradiction.

1805- Mais si nous l’abandonnons,
Quel en sera le résultat ?
Vous le savez bien, n’est-ce pas ?
Dans ses griffes nous tomberons !

1806- Si durs que soient les temps actuels,
Ne désespérons pas du Ciel
Si nous gardons le saint Rosaire
Et sommes toujours en prière.

1807- Gardons donc ce que nous avons
Et jamais, jamais ne reculons :
Avec la Doctrine chrétienne,
Notre foi sera pérenne.

1808- Si même nous sommes enterrés,
N’en soyons pas désespérés
Car le bras de Dieu n’est pas court :
L’Antéchrist finira son cours !

1809- Et s’il doit vaincre les saints,
C’est comme les pharisiens
Qui vainquirent Jésus-Christ
En apparence et avec bruit.

1810- Car sa mort fut sa victoire :
Pour l’Église, ce sera pareil !
Par cela, nous pouvons voir
Que rien n’est nouveau sous le soleil.

1811- N’allons donc pas chez les conciliaires
Non plus que chez les tradis,
Mais récitons notre Rosaire
En attendant Hénoch et Élie.

1812- Car ils viendront, soyons-en certains,
Pour combattre l’Homme damné :
Ils suivront le même chemin
Qu’a suivi le Fils aîné.

1813- Eux aussi ils prêcheront ;
Eux aussi seront arrêtés,
Et eux aussi mourront :
Ils seront exécutés.

1814- Eux aussi ressusciteront ;
Eux aussi monteront au Ciel
Pour rejoindre en la sainte Sion
Le Fils du Dieu éternel.

1815- Là, ils seront accueillis
Par Jésus et par Marie.
Soyons donc dans l’espérance
Puisque nous le savons d’avance.

1816- Ne soyons pas des timorés
Non plus que des exaltés :
Restons bien à notre place
Avant que cela ne se fasse.

1817- Ne courons pas la maraude
Et n’exerçons pas la fraude
En allant de-ci et de-là
Sans savoir où poser nos pas.

1818- Ne recevons pas les sacrements
Invalidement ou illicitement
Car ce serait un sacrilège
Et un horrible manège.

1819- Attendons que Pierre revienne
Car il reviendra sûrement :
Ce n’est pas là une fredaine
Non plus d’ailleurs qu’un boniment.

1820- Cette espérance est certaine,
D’une certitude absolue :
Ce n’est pas une chose vaine
Non plus d’ailleurs qu’une berlue.

1821- Car si tel était le cas,
Nous serions les plus malheureux
Et tous condamnés par cela
À l’éternité du feu.

1822- L’anathème serait général,
La terre livrée aux méchants :
Une déflagration générale
En serait l’aboutissement.

1823- Nul espoir dans ce cas-là
Car l’Antéchrist serait vainqueur
Et l’Église serait à bas,
Vaincue par l’Exterminateur.

1824- Les portes de l’enfer prévaudraient
Contrairement à ce qui est dit,
Et l’Église de Jésus-Christ
Plus jamais n’existerait.

1825- Cette chose étant impossible,
Puisque l’Église est invincible,
C’est l’autre qui succombera
Et qui sera aux abois.

1826- Il le sait d’ailleurs fort bien,
Mais il continue son chemin :
Dans sa superbe, il ne voit rien,
Tout comme son esprit malin.

1827- Il observe, il épie
Jusqu’au jour où tu tomberas :
Voilà ce que fait cet impie,
L’Antéchrist pape-François !

1828- Il te surveille, il attend,
Puis il frappe en un instant,
Croyant sa victoire acquise
Contre qui ? La sainte Église !

1829- Pour lui, chaque particulier
Professant la catholicité
Est une victime à abattre,
Un esclave qu’il faut battre.

1830- Il n’a de cesse que d’aller
De l’avant pour remporter
Une victoire qu’il croit faite
Mais qui sera sa défaite.

1831- Sa défaite sera telle
Qu’on ne vit rien de pareil
Jamais sous le soleil,
Sur la terre comme au ciel.

1832- Quel en sera l’artisan ?
C’est saint Pierre revenant
Dans son légitime successeur
Contre l’Exterminateur.

1833- Mais qui donc le nommera ?
Pour cette question-là,
Point moi ne vous le dirai
Car point moi je ne le sais.

1834- Je sais seulement une chose,
C’est que se fera la chose
De manière extraordinaire
Pour que revienne Pierre.

1835- On me dira que c’est impossible
Puisqu’il n’y a plus de cardinaux !
Je réponds : L’Église est invincible,
Elle a vaincu bien d’autres maux.

1836- Depuis maintenant deux mille ans,
Elle a toujours vaincu Satan ;
Elle vaincra donc maintenant
Son envoyé si malfaisant.

1837- L’Antéchrist ne vaincra pas
L’Église de Jésus-Christ,
Mais l’Église de Jésus-Christ,
C’est certain, l’exterminera !

1838- Lui bien sûr croit le contraire
Comme grand-maître de l’univers,
Mais il se trompe, et je me ris
De son absolue ineptie.

1839- Avec toutes tes simagrées,
Tu n’es qu’un pauvre pygmée
Bien que tu te crois un géant :
Cela fait rire les enfants ! 

1840- Antéchrist pape-François,
Tu n’y échapperas pas :
Tu tomberas en un instant
Dans les griffes de Satan !

1841- Antéchrist pape-François,
Ton sort est bien décidé,
Saut ou pas de qualité,
C’est en enfer que tu iras.

1842- Pape-François, tu me diras :
« L’Antéchrist, ce n’est pas moi ! »
Tu t’es vanté, ces années dernières
D’avoir bien lu "Le Maître de la Terre"…

1843- « Cela ne prouve rien du tout ! »
Me répond ce méchant loup.
- Cela est vrai, pape-François,
Mais l’Antéchrist s’applique à toi.

1844- - Comment cela me répond-il :
Je n’en ai point le profil.
- Tu te trompes, pape-François,
Car l’Antéchrist c’est bien toi.

1845- - Cette chose explique-moi,
Me répond pape-François.
- C’est tout simple : ton évangile
Est le contraire de l’Évangile.

1846- Pape-François se révulse,
Et d’un coup de pied il m’expulse
Bien loin de son humanité
Que devant tous il a déifiée.

1847- « Je t’interdirai tous les droits,
Me lance le pape-François,
Puisque tu ne veux point adhérer
À ma nouvelle déité. »

1848- « Car le vrai Jésus, c’est moi,
M’assure le pape-François.
- C’est bien cela, lui dis-je,
Qui forme tout ton prestige. »

1849- « Car assurément, tous ils te croient,
Antéchrist pape-François :
C’est ce qui forme ton malheur,
À toi, Grand-Exterminateur ! »

1850- Comme Pharaon avec Moïse,
Il me chassa de sa fausse église,
Ce pape-François Antéchrist
Qui est l’adversaire du Christ.


À télécharger ici :

1 commentaire:

  1. 1891- « De nos jours, il n’est effort ni artifice
    que l’on ne mette en œuvre
    pour abolir entièrement le souvenir de Dieu
    et jusqu’à sa notion. »

    (Saint Pie X)

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