* * *
851-
J’ai écrit dans ce poème
Ce
que fait l’Homme de blasphèmes :
Tous
les jours, cet Anticlérical
Multiplie
tous ses scandales.
852-
Dieu n’est pas juste, a-t-il dit !
Et
tout le monde le suit ?
Que
faudra-t-il donc qu’il fasse
Afin
qu’il perde sa place ?
853-
Mais non ! Vous voulez qu’il reste !
Eh
bien oui, il restera !
Vous
n’en serez pas de reste
Quand
il vous écorchera !
854-
Vous crierez alors : Va-t’en !
Mais
de tous vos gémissements
Il
rira, gorge déployée :
Vous
ne pourrez plus échapper !
855-
Délectez-vous sur les réseaux
Et
dans vos lits bien chauds,
Car
pour lors, c’est votre temps,
Sous
le grand règne de Satan.
856-
Car le diable est parmi vous,
Et
vous ne le savez pas !
Si
je vous traite de fous,
Vous
direz : Quel est donc celui-là ?
857-
Je ne suis que l’un de vous,
Et
ni pire ni meilleur ;
Mais
je sais où est le Loup,
Le
Grand-Exterminateur !
858-
Je pourrais parler et parler,
Cela
ne changera rien,
Car
il faudra les deux Témoins
Pour
que vous puissiez changer.
859-
Moi, je n’ai pas de mission
Pour
dire ce que je dis,
Et
vous avez bien raison
De
rire de mes écrits.
860-
Ma carrière se termine :
C’est
pourquoi je continue
À
écrire tant et plus
Sur
l’Antéchrist que j’abomine.
861-
Il a fait un coup de maître
Avec
Vatican II ;
Il
a fait un coup de traître
Avec
les traditieux.
862-
La nouvelle chanson
Fut
inventée par lui
Quoiqu’on
ignorât son nom
En
ce temps de folie.
863-
Pourtant, dans ses discours,
Il
remonte à ce temps,
Car
c’est le même cours
Qui
allait, s’enroulant.
864-
Car l’Antéchrist est double,
Ce
qu’indique le mot diable :
Il
voyage en eau trouble,
Et
ceci est mémorable.
865-
Vatican II est son œuvre
Et
la chanson son chef-d’œuvre
Qu’il
a appelée nouvelle,
N’ayant
plus rien de spirituelle.
866-
Il suscita Lefebvre
Monseigneur,
un peu après :
Il
agit comme un orfèvre,
Sachant
ce qu’il faisait.
867-
La Tradition fut perdue,
Croyant
sauver l’Église :
La
Bête a tout prévu,
La
courtisane est assise.
868-
Et pour ne rien laisser
En-dehors
de son champ,
Thuc,
il a suscité
Pour
les sédévacants.
869-
La récolte est fructueuse :
Il
peut aller de l’avant !
Tous
sont dans l’eau bourbeuse,
Dans
la boue pataugeant.
870-
Il ne reste que la structure
À
abattre
maintenant !
Il
s’y emploie activement :
C’est
sa dernière mouture !
871-
C’est comme un bateau ivre
Qui
va de-ci de-là
Dans
la douceur de vivre
Et
sans aucun tracas.
872-
On croirait qu’il divague,
Allant
de vague en vague,
Sans
plan déterminé,
Voguant
du vent au gré.
873-
C’est bien tout le contraire
Car
tout est programmé,
Même
les vents contraires,
Et
même les marées.
874-
Tout est fait au compas
Et
aussi à l’équerre :
Il
est sans cesse en guerre,
Sans
cesse il marche au pas.
875-
Si d’un pied il recule,
De
deux pieds il avance :
Ce
mouvement de bascule
Toujours
le met en transe.
876-
Saint Pie X a décrit
Ce
plan bien agencé
Qui
se déroule aujourd’hui
En
toute l’humanité.
877-
Rampolla a essayé
De
devancer l’appel !
Mais
où il a échoué
L’autre
eut succès réel.
878-
Cet autre est Roncalli,
Autrement
dit Jean XXIII
Qui
sut, au jour prédit,
Se
faire élire roi.
879-
Alors tout a suivi
Comme
un train bien huilé :
Aucun
homme ne comprit
Ce
qui s’était passé.
880-
Si l’on avait compris
Tout
ce qui arrivait,
Rien
ne se serait fait
À
cause
du Saint-Esprit.
881-
Mais l’on a rien compris
De
ce qui s’est passé !
Alors
n’a point soufflé
Le
vent du Saint-Esprit.
882-
Car lorsque fut élu
Celui
qui devait l’être,
Par
un effet de traître
Fut
obscurcie sa vue.
883-
Il a remis aux voix
Par
pusillanimité :
Alors
tomba le choix
Sur
un aventurier.
884-
Pourtant il était averti
Par
le grand Pape Pie
De
ne point se dédire
En
préférant le martyre.
885-
Il fut circonvenu
Et
il n’a pas tenu,
Et
l’autre a exigé
Un
silence sermenté.
886-
Ce serment était faux :
Ils
auraient dû le trahir !
Ils
ont préféré mentir
Pour
se tenir au chaud.
887-
Ils ont tenu secret
Ce
qui ne devait l’être,
Prétextant
le vrai secret
Qui
en ce cas doit l’être.
888-
Après la première fumée,
Tout
le monde avait compris :
Un
Pape nous était donné
Par
l’organe du Saint-Esprit.
889-
Mais l’orage a grondé
Et
ils se sont repris :
Alors
n’a plus soufflé
Le
vent du Saint-Esprit.
890-
A soufflé à sa place
La
tempête du diable,
Et
l’autre a pris sa place
Pour
lui être semblable.
891-
Pendant toute une nuit,
Captifs
il les reteint :
Commença
la folie
De
l’envoyé du malin.
892-
Ô abomination
De
la désolation
Dans
le Lieu-Saint installée
Sous
le souffle d’Asmodée !
893-
Une fausse fumée
Annonça
la nouvelle :
Fut
ébranlé le ciel
Pour
soixante et dix d’années.
894-
Nous voilà presque au terme
De
ces soixante-dix ans :
Il
nous faut rester fermes
Contre
le Fils de Satan.
895-
Hénoch et Élie seront là
Pour
bien nous y aider !
Mais
nous n’en serons là
Qu’après
le saut de qualité.
896-
Serons-nous des sept mille
Qui
ne se plièrent pas
Devant
l’idole débile,
Ou
n’en serons-nous pas ?
897-
Mais le Seigneur nous avertit
Que
s’il n’était abrégé
Ce
temps de calamité,
Nous
serions tous occis.
898-
C’est Hénoch et Élie
Qui
viendront l’abréger
En
leurs trois ans et demi
Pour
que nous soyons sauvés.
899-
Sans eux, nous serions perdus :
Sans
l’Église, point de salut !
Car
le Pape, ils replaceront
Sur
son Siège et en son blason.
900-
Soyons donc pleins d’espérance
Car
la victoire est assurée
Pour
qui ancrera sa confiance
En
la Sainte Vierge Immaculée.
À télécharger ici :
1869- « Croyez-vous pouvoir vivre et rester debout en abandonnant l’Église ? »
RépondreSupprimer(Saint Cyprien)