mercredi 14 novembre 2018

POÈME-DES-POÈMES 18


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")
 
* * *

851- J’ai écrit dans ce poème
Ce que fait l’Homme de blasphèmes :
Tous les jours, cet Anticlérical
Multiplie tous ses scandales.

852- Dieu n’est pas juste, a-t-il dit !
Et tout le monde le suit ?
Que faudra-t-il donc qu’il fasse
Afin qu’il perde sa place ?

853- Mais non ! Vous voulez qu’il reste !
Eh bien oui, il restera !
Vous n’en serez pas de reste
Quand il vous écorchera !

854- Vous crierez alors : Va-t’en !
Mais de tous vos gémissements
Il rira, gorge déployée :
Vous ne pourrez plus échapper !

855- Délectez-vous sur les réseaux
Et dans vos lits bien chauds,
Car pour lors, c’est votre temps,
Sous le grand règne de Satan.

856- Car le diable est parmi vous,
Et vous ne le savez pas !
Si je vous traite de fous,
Vous direz : Quel est donc celui-là ?

857- Je ne suis que l’un de vous,
Et ni pire ni meilleur ;
Mais je sais où est le Loup,
Le Grand-Exterminateur !

858- Je pourrais parler et parler,
Cela ne changera rien,
Car il faudra les deux Témoins
Pour que vous puissiez changer.

859- Moi, je n’ai pas de mission
Pour dire ce que je dis,
Et vous avez bien raison
De rire de mes écrits.

860- Ma carrière se termine :
C’est pourquoi je continue
À écrire tant et plus
Sur l’Antéchrist que j’abomine.

861- Il a fait un coup de maître
Avec Vatican II ;
Il a fait un coup de traître
Avec les traditieux.

862- La nouvelle chanson
Fut inventée par lui
Quoiqu’on ignorât son nom
En ce temps de folie.

863- Pourtant, dans ses discours,
Il remonte à ce temps,
Car c’est le même cours
Qui allait, s’enroulant.

864- Car l’Antéchrist est double,
Ce qu’indique le mot diable :
Il voyage en eau trouble,
Et ceci est mémorable.

865- Vatican II est son œuvre
Et la chanson son chef-d’œuvre
Qu’il a appelée nouvelle,
N’ayant plus rien de spirituelle.

866- Il suscita Lefebvre
Monseigneur, un peu après :
Il agit comme un orfèvre,
Sachant ce qu’il faisait.

867- La Tradition fut perdue,
Croyant sauver l’Église :
La Bête a tout prévu,
La courtisane est assise.

868- Et pour ne rien laisser
En-dehors de son champ,
Thuc, il a suscité
Pour les sédévacants.

869- La récolte est fructueuse :
Il peut aller de l’avant !
Tous sont dans l’eau bourbeuse,
Dans la boue pataugeant.

870- Il ne reste que la structure
À abattre maintenant !
Il s’y emploie activement :
C’est sa dernière mouture !

871- C’est comme un bateau ivre
Qui va de-ci de-là
Dans la douceur de vivre
Et sans aucun tracas.

872- On croirait qu’il divague,
Allant de vague en vague,
Sans plan déterminé,
Voguant du vent au gré.

873- C’est bien tout le contraire
Car tout est programmé,
Même les vents contraires,
Et même les marées.

874- Tout est fait au compas
Et aussi à l’équerre :
Il est sans cesse en guerre,
Sans cesse il marche au pas.

875- Si d’un pied il recule,
De deux pieds il avance :
Ce mouvement de bascule
Toujours le met en transe.

876- Saint Pie X a décrit
Ce plan bien agencé
Qui se déroule aujourd’hui
En toute l’humanité.

877- Rampolla a essayé
De devancer l’appel !
Mais où il a échoué
L’autre eut succès réel.

878- Cet autre est Roncalli,
Autrement dit Jean XXIII
Qui sut, au jour prédit,
Se faire élire roi.

879- Alors tout a suivi
Comme un train bien huilé :
Aucun homme ne comprit
Ce qui s’était passé.

880- Si l’on avait compris
Tout ce qui arrivait,
Rien ne se serait fait
À cause du Saint-Esprit.

881- Mais l’on a rien compris
De ce qui s’est passé !
Alors n’a point soufflé
Le vent du Saint-Esprit.

882- Car lorsque fut élu
Celui qui devait l’être,
Par un effet de traître
Fut obscurcie sa vue.

883- Il a remis aux voix
Par pusillanimité :
Alors tomba le choix
Sur un aventurier.

884- Pourtant il était averti
Par le grand Pape Pie
De ne point se dédire
En préférant le martyre.

885- Il fut circonvenu
Et il n’a pas tenu,
Et l’autre a exigé
Un silence sermenté.

886- Ce serment était faux :
Ils auraient dû le trahir !
Ils ont préféré mentir
Pour se tenir au chaud.

887- Ils ont tenu secret
Ce qui ne devait l’être,
Prétextant le vrai secret
Qui en ce cas doit l’être.

888- Après la première fumée,
Tout le monde avait compris :
Un Pape nous était donné
Par l’organe du Saint-Esprit.

889- Mais l’orage a grondé
Et ils se sont repris :
Alors n’a plus soufflé
Le vent du Saint-Esprit.

890- A soufflé à sa place
La tempête du diable,
Et l’autre a pris sa place
Pour lui être semblable.

891- Pendant toute une nuit,
Captifs il les reteint :
Commença la folie
De l’envoyé du malin.

892- Ô abomination
De la désolation
Dans le Lieu-Saint installée
Sous le souffle d’Asmodée !

893- Une fausse fumée
Annonça la nouvelle :
Fut ébranlé le ciel
Pour soixante et dix d’années.

894- Nous voilà presque au terme
De ces soixante-dix ans :
Il nous faut rester fermes
Contre le Fils de Satan.

895- Hénoch et Élie seront là
Pour bien nous y aider !
Mais nous n’en serons là
Qu’après le saut de qualité.

896- Serons-nous des sept mille
Qui ne se plièrent pas
Devant l’idole débile,
Ou n’en serons-nous pas ?

897- Mais le Seigneur nous avertit
Que s’il n’était abrégé
Ce temps de calamité,
Nous serions tous occis.

898- C’est Hénoch et Élie
Qui viendront l’abréger
En leurs trois ans et demi
Pour que nous soyons sauvés.

899- Sans eux, nous serions perdus :
Sans l’Église, point de salut !
Car le Pape, ils replaceront
Sur son Siège et en son blason.

900- Soyons donc pleins d’espérance
Car la victoire est assurée
Pour qui ancrera sa confiance
En la Sainte Vierge Immaculée.


À télécharger ici :

1 commentaire:

  1. 1869- « Croyez-vous pouvoir vivre et rester debout en abandonnant l’Église ? »

    (Saint Cyprien)

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