jeudi 29 novembre 2018

POÈME-DES-POÈMES 31


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Florilèges")
 
* * *

1501- C’est toujours en général,
Et non en particulier,
Que j’expose en mon journal
Ce que je veux divulguer.

1502- Il y a des bonnes personnes
En tout temps et en tout lieu :
Celles-là, la Madone
Leur ouvrira les yeux.

1503- Croyez-vous qu’un Raymond Burke
Et qu’un cardinal Sarah
Soient du parti du Bouc ?
Nullement, croyez-moi !

1504- Certes, ils sont conciliaires
Mais ils en reviendront,
Car ils aiment le Rosaire :
Combien d’autres comme eux sont !

1505- Et parmi les tradis,
Il en est tout pareil.
Je ne parle pas ici
De ces futurs soleils.

1506- Je ne jette pas la pierre
Aux tradis et conciliaires
Qui sont de bonne volonté
Quoiqu’encore égarés.

1507- Dieu a tout enfermé
Dans l’incrédulité
Afin qu’Hénoch et Élie
À tous les bons redonnent vie.

1508- Ceux-là donc qui s’effarouchent
De tout ce que j’écris
Sont de mauvaise souche
Et ils n’ont rien compris.

1509- Car je ne suis pas meilleur
Que quiconque d’entre vous !
Mais voilà qu’est venue l’heure
Où l’on connaît les loups !

1510- Quiconque dit son Rosaire
Avec persévérance,
Tôt ou tard y verra clair :
C’est la vraie espérance !

1511- Et les roses de la charité
Vont de pair avec la vérité,
Comme la sainte espérance
Avec la pénitence.

1512- Pénitence, par trois fois,
A dit à Lourdes, Notre-Dame !
Est-ce ce que dit François
Pour réconforter notre âme ?

1513- Nullement ! Mais il dit
Qu’il faut plutôt rêver
Car c’est en cela que gît
La nouvelle félicité ! 

1514- Ce n’est pas ce que diront
Ni non plus ce que feront
Les deux Témoins quand ils viendront
Et contre le Monstre lutteront.

1515- Mais ils diront comme à Lourdes :
« Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! »
Et leur main sera très lourde
Contre l’Homme d’impénitence !

1516- Vous avez enlevé la soutane ?
Ils seront, eux, ensoutanés
Puisque d’un sac habillés,
Autrement dit la soutane.

1517- Ce que vous avez supprimé,
Ils le rétabliront :
Vous aurez beau hurler,
Tout ils accompliront.

1518- Avec eux, point de réunions,
De dialogue et autres bêtises :
Ils condamneront Assise
Sans demander votre opinion !

1519- Ils n’ont que faire de vos discussions
À tort et à travers sur les réseaux :
Celles-là ils les exècreront
Et ceux-ci aussi car il le faut.

1520- Ils vomiront votre internet
Et votre horrible télévision,
Car ils feront place nette
Sans aucune compromission.

1521- Et s’ils étaient invités
À votre journal télévisé,
Ils refuseront tout de go
Comme de parler sur vos réseaux.

1522- Ils n’ont que faire de vos mécènes,
De vos pubs et de vos scènes :
Ils sont bien loin de vos connivences
Et de vos extravagances !

1523- Dites-leur donc : Je t’aime !
Ils vous répondront : Anathème !
Jetez-leur donc des injures :
Ils vous feront bonne figure !

1524- Ils seront comme Notre-Seigneur,
Tout de bonté et de douceur,
Inflexibles pour les pharisiens
Que sont les conciliariens !

1525- Pour tous ceux que vous avez abusés,
Ils ne seront que de bonté ;
Mais pour vous, de la clique conciliaire,
Ils ne seront que de colère !

1526- Vous passerez au jugement,
Vous, cliquards mécréants,
Et serez jugés puissamment
Puisque vous jouez aux puissants !

1527- Vous dites défendre les exclus,
Et c’est vous qui les excluez :
Pendant ce temps, vous fréquentez
Tous les plus grands corrompus !

1528- Tu t’en vas à Lampedusa
Pour faire bien dans le quartier
Tout en sachant que la mafia
Abuse de ces réfugiés !

1529- Car c’est la mafia qui dirige
Tes nouveaux camps de concentration
Qui te rapportent du pognon
Pour que devant tous tu t’affliges !

1530- Hypocrite pape François,
À Dieu tu n’échapperas pas :
Fais ton grand-œuvre maintenant,
Car c’est ton heure assurément.

1531- Et toi, Cantalamessa
Qui te dis frère de Judas,
Tu n’échapperas pas non plus :
Du Ciel tu seras exclu !

1532- Et toi, l’horrible Kasper,
Avec l’hypocrite Müller,
Avec dom Helder Camara,
L’enfer tu partageras.

1533- Longtemps je pourrais continuer
Cette liste de réprouvés,
Mais d’autres s’en chargeront
Qui eux en ont la mission.

1534- Je parle des deux Témoins
Qui ne feront aucun accord
Avec ces fils du grappin
Et de cet ange de la mort.

1535- Ils condamneront Fellay
En révélant ce qu’il est :
Traditionalistes, séparez-vous
De toute cette bande de loups !

1536- Monseigneur Lefebvre a dit
Qu’il ne voulait pas, comme lui,
À la tête de sa Fraternité
D’évêque : l’avez-vous écouté ?

1537- Non point ! Trois ans écoulés
Qu’à Dieu il fut rappelé,
Un évêque vous avez élu :
Vous méritez ce qu’il vous a plu !

1538- Ne vous plaignez pas maintenant :
Vous êtes des désobéissants
Envers votre propre fondateur !
Voilà qui fait votre malheur !

1539- Votre fondateur a des excuses,
Mais vous, vous n’en avez pas :
De son lieu il vous récuse
Et il vous condamnera.

1540- Car si lui s’est fourvoyé,
C’est à cause de Vatican II !
Mais vous, vous serez condamnés
Bien plus que lui devant le bon Dieu.

1541- À tant vous obstiner,
C’est sûr, vous vous perdrez :
Le Loup vous dépècera,
Puis il vous mangera.

1542- Pour lors, il vous épargne :
Vous êtes son épargne
Dans laquelle il puisera
Pour bien vous mettre à plat.

1543- Pour lors, il vous cajole
Avant qu’il ne vous vole,
Car il vous pillera
En vrai fils de Judas.

1544- Mais vous n’y voyez rien,
Aveuglés que vous êtes :
Il vous traitera en bêtes !
Vous y perdrez le latin.

1545- Vous êtes riches, et alors ?
Il prendra tout votre or !
Il ruinera vos chapelles !
Il vous fera la belle !

1546- Vous êtes schismatiques ?
Il vous fera hérétiques !
Et vous apostasierez
Comme ont fait ses affidés.

1547- Je vous ai fait le tableau
De ce que vous serez !
Je vous le dis bien haut :
Quittez la Fraternité !

1548- Si vous ne voulez pas le faire,
Vous deviendrez conciliaires,
Ou alors sédévacantistes :
Voilà qui est aussi triste.

1549- Car ou les uns ou les autres
Ne sont que faux-apôtres !
Soyez de vrais catholiques,
Ni hérétiques, ni schismatiques.

1550- Le sédévacantisme
N’est pas le christianisme :
Sa doctrine est hérétique,
Sa théorie est excentrique.


À télécharger ici :

1 commentaire:

  1. 1884- « Au Ciel, nous verrons ce Cœur amoureux de la divine bonté :
    ô Dieu, qu’il y a de quoi s’évanouir ! »

    (Saint Léonard de Port-Maurice)

    RépondreSupprimer