mardi 20 novembre 2018

POÈME-DES-POÈMES 23


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Florilèges")
 
(à retrouver
ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")
 
* * *

1101- N’avais-je pas raison de dire
Que ton œil n’a pas du tout vu,
Non plus que ton oreille entendu,
Tout ce qui allait se produire ?

1102- Car la Russie se convertira :
Catholique elle deviendra,
D’orthodoxe qu’elle est aujourd’hui
Et d’athée qu’elle fut jadis.

1103- Et les juifs se convertiront
Et catholiques ils deviendront,
D’ennemis qu’ils sont pour lors
Dans les ténèbres de la mort.

1104- Les apostats feront pénitence,
Revenant à résipiscence,
De conciliaires ou de tradis
Où ils sont tombés aujourd’hui.

1105- Toute secte ayant disparue,
La maçonnerie en premier lieu,
Dans aucun temps on n’aura vu
Tant d’hommes revenir à Dieu.

1106- Les païens seront évangélisés,
Non d’une nouvelle évangélisation,
Mais par de véritables missions
Qui sont aujourd’hui abandonnées.

1107- Les musulmans exècreront Mahomet,
Les francs-maçons leur baphomet :
Les uns et les autres deviendront
Francs-catholiques non-poltrons.

1108- Les bouddhistes diront à Bouddha :
« Nous ne sommes plus tes lamas,
Car nous te haïssons désormais,
Et va-t’en au diable à jamais ! »

1109- Les protestants diront à Luther
Et les orthodoxes à Cérulaire :
« Restez tous les deux aux enfers
Et ne séduisez plus la terre ! »

1110- Les calvinistes diront à Calvin :
« Reste dans ta fosse à purin ! »
Et les anglicans à Henri VIII :
« Avec Satan toujours habite ! »

1111- Les révolutionnaires
Diront à Robespierre :
« Puisque tu as disparu,
Jamais ici ne parais plus ! »

1112- Les philosophes voltairiens,
Ayant trouvé la vraie Lumière,
Chasseront bien loin, bien loin,
Leur infâme Voltaire.

1113- Socialistes et communistes,
Anarchistes et modernistes,
Abjureront les erreurs
Du Grand-Exterminateur.

1114- Bref, tous reviendront à l’Église,
Abjurant les erreurs d’Assise !
D’une seule âme et d’un seul cœur,
Ils adoreront leur Créateur.

1115- Jésus-Christ sera glorifié
Ainsi que Marie-Immaculée :
Le soleil lancera ses rayons
Colorés en toute direction.

1116- Combien de siècles durera
Ce temps de paix inespérée ?
C’est ce que Notre-Dame de Fatima
Ne nous a point dévoilé.

1117- Mais l’Écriture nous apprend
Que tout d’un coup, inopinément,
La fin de ce monde surviendra,
Comme le soleil tombant sur Fatima.

1118- Comment sera ce temps de paix ?
Pas plus que vous je ne le sais !
Il sera l’inverse du temps actuel,
Mais ce ne sera pas encore le Ciel.

1119- Les millénaristes ont imaginé
Une fausse ère du Saint-Esprit,
Une espèce de ciel anticipé
Avec le retour de Jésus-Christ.

1120- Mais ceci a été condamné !
Il en est d’autres qui ont inventé
Un grand-pape et un grand-roi :
C’est ce qui n’arrivera pas.

1121- Vous donc, amateurs du grand-roi,
Du faux-secret de la Salette,
Vous avez fait le mauvais choix
En suivant toutes ces sornettes.

1122- Mais combien n’en est-il pas aujourd’hui
Qui croient à toutes ces rêveries
Parce qu’au temps de l’Antéchrist
Chacun s’invente un propre christ !

1123- C’est qu’il n’y a plus d’autorité
Et nous ne sommes plus dirigés :
Chacun y va de sa ritournelle
En croyant sa vérité éternelle !

1124- On interprète tout à sa façon :
Ce ne sont que divagations,
Qu’absurdes excentricités
Qu’excite l’Homme de péché !

1125- Et c’est la nouvelle pentecôte,
Le nouveau printemps de l’église !
Nous sommes en pleine méprise
Qui conduit de faute en faute !

1126- Ces inventions sont communes
Et à la gauche et à la droite :
En cela on reconnaît la patte
De celui qui se dit de la lune.

1127- Comme cet astre, il est stérile,
Tout comme Nostradamus :
D’ailleurs, il se décrit débile
Et amateur de Vénus.

1128- Il n’hésite pas à dire aux femmes :
« Dégrafez-vous un peu là ! »
En pleine Sixtine, et pourquoi ?
Pour baptiser ! Voilà cet infâme !

1129- « Donnez-leur le sein devant tous ! »
Et elles de rougir : on les comprend :
« N’ayez pas peur ! » conseille ce Loup :
Et elles vont, s’exécutant.

1130- Car ce faux-pape a parlé,
Mais on le croit véritable !
Voilà comment l’Homme de péché
Agit en vrai Fils du diable.

1131- « Qui suis-je pour juger » a jugé
Et tout le monde il a condamné,
Sauf tous ses amis à lui
Qui ne sont point de l’orthodoxie.

1132- Car sa miséricorde est rétrécie,
Ou pour mieux dire, inexistante :
Il préfère et sans contredit
Faire la fête et sans attente.

1133- Cet ancien videur de discothèque
Se plaît à faire le métèque,
Pour patronner tout à loisir
Les tentes du grand-vizir.

1134- Les lesbiennes de Lesbos
S’accordent bien à son kairos
Et les LGBT arc-en-ciel
Forment tout son nouveau ciel.

1135- Cet animal préhistorique
Aime l’homme de Cro-Magnon
Dans son encyclique hystérique
Contre le carbone et le charbon.

1136- Les musulmans, il adore,
Car Mahomet est son maître,
Sauf que tous les dieux il abhorre,
Voulant Dieu se le soumettre.

1137- Il ne veut pas de supérieurs,
Tous étant ses inférieurs :
Francs-maçons, vous vous courberez,
Vous qui croyez le manipuler.

1138- Il ne sera pas votre marionnette
Comme de tous les hommes vous faites,
Mais il vous réduira à zéro
Et fera de vous des animaux.

1139- Vous marcherez à quatre pattes
Comme des moutons de Panurge :
Il sera votre démiurge
En éventrant ceux qui le flattent.

1140- Et vous qui croyiez le mener
Tout de go par le bout du nez,
Par lui vous serez ficelés
Et malgré vous d’avancer forcés.

1141- Vous vouliez faire de nous des moutons,
Mais par lui vous serez moutonnés,
Car il est le chef des francs-maçons,
Leur supérieur inconnu igné.

1142- Mais eux ne le connaissent pas,
Celui que je connais très bien,
Car vous pensez le mener au pas,
Mais lui entre ses griffes il vous tient.

1143- Il vous mène comme chiens en laisse,
Et c’est vous qui croyez le mener ?
Croyez-moi, maçons, vous vous trompez :
Sous lui, grande sera votre détresse.

1144- Il rira de vos réclamations
Car il vous dépasse en inventions :
Ses « surprises de Dieu » sont de lui,
Et il n’en a pas fini !

1145- Il nous a déjà bien étonnés
Avec ses excentricités !
Mais nous n’en sommes qu’au début
Et nous n’avons encore rien vu.

1146- Oui, son audace est sans mesure :
Plus il en fait, plus il en fera,
Car il se rit de vos murmures
Et il ne s’arrêtera pas là.

1147- Cet Anticlérical abject
Est le patron de toute secte,
Mais incognito comme il se doit,
Vous faisant marcher au petit doigt.

1148- Et vous n’en soupçonnez rien
Puisque vous croyant plus malins !
Il est bien plus habile que vous :
Vous êtes moutons, il est Loup !

1149- Là-même où vous ne pensez pas,
Je vous le dis, il vous mènera,
Et vous qui croyiez l’enchaîner,
Par lui vous serez ligotés !

1150- De vous il se sert maintenant
Pour escalader le sommet,
Mais ensuite, votre baphomet,
Il le piétinera en chantant.


À télécharger ici :

1 commentaire:

  1. 1875- « Le vent n’enlève pas le froment,
    ni la tempête ne renverse pas l’arbre qui repose sur des racines solides. »

    (Saint Cyprien)

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