vendredi 16 novembre 2018

POÈME-DES-POÈMES 20


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Florilèges")


(à retrouver
ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")
 
* * *

951- Non point fils de fer barbelés,
Non plus d’ailleurs que fils électriques,
Mais bien plutôt des fils numériques
Inextricables et enchevêtrés !

952- Ces fils sont bien plus efficaces
Que la plus cloisonnée des prisons,
Et c’est dans cet enfer que sa face
Se montre celle-même du Dragon.

953- Mais personne ne l’aperçoit,
Car l’on dit : « Mais non, c’est François ! »
Qu’il soit François ou un autre,
C’est le même faux-apôtre.

954- Ce faux-apôtre évangélise
En changeant tout l’Évangile :
On le croit ! C’est une méprise :
Vous obéissez à un débile.

955- Car vous méritez votre patron,
Vous qui fûtes désobéissants
À l’Église il y a soixante ans :
« Nous ne la servirons pas, non ! »

956- Mais que servez-vous maintenant ?
Un homme de rien, un néant,
Que vous prendrez bientôt pour le Christ,
Lui qui n’est que l’Antéchrist.

957- Vous lui dites déjà : « Nous t’aimons ! »
Vous lui direz alors : « Nous t’adorons ! »
Lorsque bientôt vous le verrez
Faire des prodiges inusités.

958- Car nous sommes à la veille
De cette immense merveille
Qu’un homme se prendra pour Dieu,
Davantage même : plus que Dieu !

959- Et vous direz : « C’est bien lui
Que l’Écriture nous a promis :
Il a fait de la terre le ciel !
C’est le rédempteur universel ! »

960- « Il valorise notre terre :
Laudato-si en est témoin !
Avec Amoris-laetitia,
Nous sommes libres, nous sommes rois ! »

961- « Son Evangelii-gaudium
Est son programme hominum !
C’est lui notre vrai pasteur
Et nous pas l’Exterminateur. »

962- « Nous attendons désormais
Qu’il prenne les rênes du monde
Quand s’ouvrira l’âge parfait
Où le ciel sera dans le monde. »

963- « Le numérique est notre univers :
C’est notre ciel, c’est notre terre,
Et nous nous ferons marquer
Car nous sommes ses obligés. »

964- « Il saura bien changer les trois 6
En un grand signe positif
En disant que les faux trois 6
Sont l’argent : voilà le négatif. »

965- Le numérique est le signe parlant,
Mais personne ne le comprend :
On s’y rue, on s’y vautre,
Se croyant des nouveaux apôtres.

966- Par cette école de la rencontre,
Vous allez bientôt vous rendre compte
De la méprise redoutable
Où vous enferme le diable.

967- Vous vous croyez en liberté ?
Vous y êtes emprisonnés.
Il vous tient, il vous ficelle
Et vous vous croyez au ciel ?

968- Vous y voyez tout l’univers
Et tous les recoins de la terre,
Et vous dites : « Voilà notre partage !
Voilà le temps du Nouvel-Âge ! »

969- Mais votre temps sera bien court :
Trois ans et demi au plus !
Ensuite viendra votre tour
De n’être rien, de n’être plus.

970- Et vous direz : « Hélas, hélas !
Nous nous sommes bien trompés !
De roses nous nous sommes couronnés !
Voilà qu’en enfer est notre place. »

971- « Oui, en enfer est ma place,
Mais nullement ne m’en tracasse,
Car en attendant ce jour maudit,
Toute l’Église je démolis. »

972- « Personne ne comprend rien
De ce que je fais ici,
Et c’est un châtiment divin
Dont je suis moi-même aussi. »

973- « Je suis le châtiment de la terre
Et de son grand aveuglement :
Ce châtiment est nécessaire
Pour qu’ils deviennent pénitents. »

974- « Je suis le nouvel Attila,
Brûlant tout sur mon passage,
Mettant partout le pillage
Pour que l’herbe ne repousse pas. »

975- « Dieu a permis que j’arrive
Pour châtier l’humanité :
Je la mène à la dérive
Car je veux l’exterminer ! »

976- Tu ne l’extermineras pas
Malgré tes velléités,
Et bientôt tu tomberas
Pour ne plus te relever.

977- Tu es le fléau de Dieu,
Mais bientôt Dieu se vengera
Car sa colère passera,
Et toi tu iras au feu.

978- Le feu éternel t’est réservé
Et tu ne le sais que trop,
Toi qui désires t’élever
Jusqu’au-dessus du Très-Haut.

979- Tu crois détruire l’Église,
Mais tu seras détruit :
Solides sont ses assises,
Mais toi tu es pourri.

980- Tu sais bien ce qui t’attend !
Malgré cela, tu veux monter
Jusqu’au-dessus du firmament !
Mais l’enfer t’est réservé.

981- La post-modernité
Et la post-vérité,
Voilà les deux piliers
De cet Homme damné.

982- Il vient d’appeler l’Église,
Son épouse à lui-même !
Il révèle par là-même
Qu’il est christ de son église.

983- Mais non pas Vicaire du Christ,
Mais bel et bien l’Antéchrist,
Car nul Pape ne s’est appelé
De l’Église l’épousé.

984- L’Église est l’Épouse du Christ,
Mais non pas l’épouse du Pape :
Celui-ci est Vicaire du Christ.
L’Antéchrist est donc un faux-pape.

985- Car il se dit de l’Église époux,
Se prenant lui-même pour le Christ :
C’est non une brebis mais un loup,
Et pour tout bien dire, l’Antéchrist !

986- Notre œil n’a donc point vu
Ce qui doit arriver,
Ni notre oreille entendu
Ce qui va se passer.

987- Mais nos yeux ont bien vu
Ce qui est arrivé,
Et nos oreilles entendu
Tout ce qui s’est passé.

988- Qui a compris le début
Comprend déjà la fin,
Car le scorpion est venu
Pour verser son venin.

989- De sa tête il a piqué,
De sa queue il piquera :
Ceux qui en sont infectés
Ne comprennent pas cela.

990- Car sur qui s’appuie la queue ?
Bien sûr, sur Vatican II
Qui, du Léviathan, est la tête :
Sa queue est la dernière tête.

991- « Église, Église, je te détruis,
Rugit cet énergumène !
À ta place, je mets la mienne :
De toi, c’en est bien fini ! »

992- « J’ai dit : Organisez la confusion !
Et je l’ai dit publiquement
Devant beaucoup de jeunes gens
Au Paraguay ! Est-ce vrai ou non ? »

993- « Je suis la grande Babylone,
La Jérusalem terrestre !
Rien ne me déboulonne
Car je suis un extra-terrestre. »

994- « N’ai-je pas parlé des martiens
Que je baptiserais comme miens ?
Je suis bien plus que l’infini :
Je suis plus que Dieu, et j’ai tout dit ! »

995- « Croyez-vous qu’Hénoch et Élie
M’effraient et me font peur ?
Je suis le grand Exterminateur :
Par ma main ils seront occis ! »

996- « Mon règne sera plus qu’éternel,
Au-delà de l’éternité
Comme je l’ai proclamé :
La terre deviendra le ciel ! »

997- « Ne voyez-vous pas les changements
Que j’opère dorénavant
Pour atteindre ce but ultime
Et pour monter de cime en cimes ? »

998- « Ne voyez-vous pas que sur Vatican II
J’assieds toute ma doctrine ?
Mais j’ai aveuglé vos yeux,
Moi, le polisson des latrines. »

999- « Celui qui a dit cela,
L’a dit de mon ami Luther !
Mais je suis bien plus que Luther.
Fin de mon discours : j’arrête là. »

1000- Ne suffisent pas quatre mille vers
Pour décrire cet Homme damné
Qui finira dans les enfers :
Il me faut donc continuer.


À télécharger ici :

1 commentaire:

  1. 1871- « Mon fils, j’aimerais beaucoup mieux vous voir mort,
    que souillé d’un seul péché mortel. »

    (Bienheureuse Blanche de Castille à saint Louis enfant)

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